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Sud-Ouest
Segmentation et qualité renforcée pour le pruneau d’Agen

Alors que la récolte de prunes d’Ente est en cours, les professionnels réorganisent leur interprofession pour aborder les nouveaux défis de la consommation.

La production de prune d’Ente, qui va donner le fameux pruneau d’Agen, devrait être aux alentours de 40 000 t cette année. © B.I.P.
La production de prune d’Ente, qui va donner le fameux pruneau d’Agen, devrait être aux alentours de 40 000 t cette année.
© B.I.P.

Les producteurs de prunes d’Ente sont en pleine récolte, celle-ci devant se terminer aux alentours de la mi-septembre selon les exploitations : « Nous devrions être un peu en dessous des 40 000 t, explique Nicolas Mortemousque, président du Bureau interprofessionnel du pruneau (B.I.P.), Les fortes chaleurs du début août ont entraîné une perte de produits ». Néanmoins, il reste des stocks de pruneaux : « Les ventes globales de pruneaux tournent autour de 35 000 t tous types de produits confondus. Nous sommes donc dans les clous ».

Après quelques années tempétueuses, l’interprofession est en réorganisation profonde. Nicolas Mortemousque explique : « Nous voulons remettre les structures à leur place : le Cifag (Comité interprofessionnel du pruneau d’Agen) à la définition de la stratégie – à ce titre, il sera adhérent à l’Anifelt – et le B.I.P., à la mise en œuvre des actions. Bien sûr, il y a aussi l’AOPn qui rassemble les producteurs, et les transformateurs qui se regroupent dans une nouvelle structure, l’Association française des transformateurs de pruneaux (AFTP) ». Une refonte qui permettrait de créer une interprofession qui soit un vrai lieu d’échanges sur tous les thèmes de la profession (technique, promotion…).

Valoriser le haut de gamme

Si le confinement a entraîné de bonnes ventes (surtout en pruneaux de cuisine et surtout en GMS), la filière réfléchit à de nouvelles pistes pour développer la consommation. L’IGP, acquise en 2002, a été un atout incontestable mais aujourd’hui cela ne suffit plus : « il faut apporter de nouveaux critères qualitatifs, notamment le rapport sucre/acidité, primordial aux yeux du consommateur. L’objectif est de valoriser le haut de gamme, explique Nicolas Mortemousque, La segmentation est en cours. Il y a une demande forte pour un pruneau dénoyauté. Notre communication doit être ciblée et, pour cela, il nous faut connaître l’image du pruneau d’Agen auprès des jeunes consommateurs ». Par ailleurs, le pruneau d’Agen (avec l’Italie et la Belgique) a déposé un dossier dans le cadre du programme européen de promotion des produits alimentaires : la réponse est attendue à l’automne.

La filière veut aussi renforcer l’export, surtout vers l‘Algérie, destination historique

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