Aller au contenu principal

Sanders mobilise 6 millions d’euros pour aider les éleveurs dans leurs projets

L’entreprise de nutrition animale Sanders, filiale du groupe Avril, va soutenir les projets d’installation, de transmission, de durabilité et de modernisation des élevages. Une enveloppe de 6 millions est prévue qui sera également destinée à optimiser l’accès à la protéine dans la nutrition animale. Le dispositif sera mis en œuvre à partir du 1er juillet 2022.

Les aides proposées aux éleveurs par le groupe de nutrition animale visent à pérenniser les filières françaises d’élevage.
© Sanders

A partir du 1er juillet 2022, le groupe Sanders va mobiliser 6 millions d’euros pour soutenir les éleveurs. Ces aides structurelles visent à pérenniser les filières françaises et vont répondre à 3 objectifs prioritaires.

  • Assurer la transmission des élevages pour répondre aux enjeux de renouvellement des générations et de préservation des cheptels français. Les aides permettront de soutenir des vocations, des reprises ou des créations et de nouvelles installations.
  • Accompagner la modernisation et la transition vers un élevage plus durable. Les aides viendront soutenir des projets de type mise aux normes, adaptation aux enjeux d’amélioration du bien-être animal, réduction de l’impact environnemental des activités.
  • Apporter aux éleveurs des solutions afin de maîtriser le coût de la nutrition protéinée dans une conjoncture inflationniste inédite.

Priorité aux jeunes agriculteurs et repreneurs d’exploitation

Tous les éleveurs français qui en feront la demande et répondront aux critères d’éligibilité pourront bénéficier de ces aides destinées à toutes les productions animales. Une partie du dispositif sera dédié spécifiquement aux jeunes agriculteurs et repreneurs d’exploitation.

Les informations sur les modalités de mise en œuvre du dispositif et le calendrier détaillé seront disponibles dans les prochaines semaines sur le site de Sanders. Les équipes commerciales de l’entreprise peuvent également préciser aux éleveurs les conditions d’accès à ce dispositif et les accompagner dans la constitution des dossiers.

Pour Philippe Manry, directeur général Sanders, la démarche vise à « soutenir l’avenir de l’élevage en France et sécuriser notre souveraineté alimentaire ».

 

Les plus lus

En période de sécheresse irrigation pour favoriser la levée du maïs
Sécheresse 2025 : quelle carte des restrictions d’eau et quelles limitations de l’irrigation par département ?

L’été 2025 s’annonce plus sec que la normale. Les arrêtés de restriction d’eau se multiplient. Le point au 10 juillet 2025 sur…

Hugo Clément discuant avec une éleveuse dans une prairie devant une haie.
Hugo Clément vise la production de maïs française dans Sur le front : comment la filière contre-attaque et dénonce une émission à charge

L’émission sur le Front consacrée à la filière française de maïs et présentée par Hugo Clément le 16 juin suscite de vives…

La ministre française de l’Agriculture Annie Genevard à l'Assemblée nationale lors de questions au gouvernement le 8 juillet.
Dermatose nodulaire contagieuse (DNC) bovine : quelles sont les mesures prévues par la ministre de l’Agriculture ?

La ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annoncé, lors de questions au gouvernement le 8 juillet, travailler sur une «…

 troupeau en arrière plan derrière un champ de maïs
Des aides PAC 2024 revues à la hausse : quelles sont les aides concernées et quels sont les nouveaux montants ?

Plusieurs arrêtés parus au journal officiel du 13 juin réévaluent à la hausse des aides PAC découplées, couplées végétales et…

Panneaux photovoltaïques au-dessus de cultures.
Agrivoltaïsme : après une sueur froide, les porteurs de projets appellent à la publication rapide de la PPE

Après avoir craint à l’adoption d’un moratoire sur les énergies renouvelables, les acteurs du photovoltaïsme et notamment de l…

Hugo Baraillé avec une vache
Installation hors cadre familial : « J’ai pris contact avec plus de 20 fermes, avant de m’installer au Gaec l’étable du Mézenc »

Pour s’installer, Hugo Barraillé, 25 ans, n’a pas juste remplacé un associé sortant, mais construit son projet avec son…

Publicité