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Sondage
[Salon de l’Agriculture] Une enquête Ipsos sur le regard qu’ont les Français sur leurs agriculteurs conforte Lidl dans ses stratégies

Les Français apprécient lers agriculteurs et ont conscience des efforts faits quant aux principaux enjeux actuels. Ils estiment aussi que l’agriculture française est en danger et qu’il y a urgence à agir.

Jean-Baptiste Léger, directeur RSE et affaires publiques de Lidl France, et Etienne Mercier, directeur du pôle Opinion chez Ipsos : « Les attentes sont particulièrement fortes à l’égard des enseignes de grande distribution, attendues par les Français (97 %) et les agriculteurs (96 %) pour aider les producteurs français. »
© Julia Commandeur - FLD

Présentée au Salon de l'Agriculture le 28 février sur le stand Lidl -qui a rappelé être le seul distributeur à exposer cette année- l’étude miroir “Regards croisés sur les enjeux de l’agriculture française : perceptions, besoins et attentes” réalisée par Ipsos auprès des Français et des agriculteurs pour Lidl en janvier 2022 a révélé ou confirmé de nombreux points.

Les principaux points à retenir sont à lire ci-dessous. « Ce sondage nous conforte dans nos stratégies et dans nos projets : le projet Vacances, l’étude sur l’impact de l’exposition aux pesticides des agriculteurs avec FRM, le travail sur la filière porc et la rémunération des éleveurs, les contrats tripartites sur les filières qui en ont le plus besoin, le développement des protéines végétales pour l’alimentation animal… », revendique Jean-Baptiste Léger, directeur RSE et affaires publiques de Lidl France, lors de la présentation presse de l’étude le 28 février.

La force du local : un patriotisme et une fierté. Les Français font attention, lors de l’achat, à l’origine France (88 %), à l’origine régionale (79 %) et aux labels (75 %). Et ce parce qu’ils sont persuadés que ces produits sont plus savoureux (80 %), plus respectueux de l’environnement (76 %), plus respectueux des règles de sécurité sanitaire (76 %) et plus originaux (54 %). « C’est surtout une question de fierté : 88 % pensent que ces produits appartiennent à leur patrimoine et 72 % estiment que sa région fait partie des meilleures de France : il y a une idée de spécificité, d’unicité de ces produits », analyse Etienne Mercier, directeur du pôle Opinion chez Ipsos.

•          Les agriculteurs sont dans le top 5 des professions préférées des Français

Les agriculteurs se situent en 4e place des métiers préférés des Français, loin devant les policiers, les pharmaciens mais derrière les pompiers, infirmiers et médecins, « logique en ces temps de pandémie ». « A 91 % de bonne opinion, ce sont des chiffres quasi staliniens, revendique Etienne Mercier, directeur du pôle Opinion chez Ipsos. Mais les agriculteurs n’en ont pas conscience (pour 41%). »

Pourtant, les Français leur font confiance pour la qualité de leurs produits (86 %), la sécurité sanitaire et la traçabilité (82 %) et même « sur les sujets qui titillent » : pour l’attention aux impacts de leurs activités sur le réchauffement climatique (61 %), utilisation responsable des pesticides (59 %). Les efforts des agriculteurs sont perçus par tous (68 % des Français, 83 % des agriculteurs).

« Il y a donc un capital sympathie très fort pour les agriculteurs, il faut donc mettre en avant les producteurs auprès des consommateurs, analyse Jean-Baptiste Léger. Les distributeurs le font désormais tous, chez Lidl nous le faisons avec sincérité.

•          Mais les Français et les agriculteurs considèrent que l’agriculture française est aujourd’hui en danger et qu’elle risque de disparaître (respectivement 85% et 93%).

« Les Français ont l’image d’une profession difficile, en termes de qualité de vie, de santé mentale et physique, de temps de travail, de prise de vacances, continue Etienne Mercier. Ce sentiment est plus modéré chez les agriculteurs, car c’est un métier qu’ils aiment et qu’ils ont choisi. En revanche, ils déclarent, pour la moitié d’entre eux, que le temps de travail/vacances et que la santé sont de réels sujets qui posent problème. »

Français et agriculteurs pensent que « les choses se détériorent » et qu’il y a « une urgence à agir ». Un tiers des agriculteurs ne recommanderaient pas leur métier à leurs enfants !

Lidl a donc lancé des projets en ce sens : le service de remplacement pour payer des remplaçants afin de permettre aux agriculteurs de partir en vacances est reconduit. Il a permis l’année dernière 4 000 jours de congés grâce à 300 000 € provenant de la collecte de 0,05 € sur la vente des “Produits Partage”.

•          Une urgence à aider l’agriculture française pour 64 % des Français et 81 % des agriculteurs.

Pour cela, Français et agriculteurs estiment qu’il faut la rendre moins fragile face à la concurrence d’autres pays en prenant des mesures pour aider les agriculteurs français (89 % des agriculteurs et 74 % des Français).

Autres mesures : la garantie de revenus fixes (57 % des agriculteurs et 67 % des Français), des congés maladies ou maternité dans de bonnes conditions (54 % des agriculteurs et 61 % des Français).

Les attentes sont particulièrement fortes à l’égard des enseignes de grande distribution, attendues par les Français (97 %) et les agriculteurs (96 %) pour aider les producteurs français.

  • Conscients des enjeux de l’agriculteurs française, les Français se montrent de plus en plus attentifs

Les agriculteurs font remonter des enjeux quant aux prix payés par la distribution et les industriels (59 %), à inciter les consommateurs à manger français (56 %) et les problématiques environnementales. Pour les Français, les enjeux sont avant tout d’ordre local et ils réitèrent leur attachement aux produits de leur région, de leurs producteurs, avec les circuits courts en premier lieu. « Avant même l’environnement et l’économie, c’est la fierté régionale qui prime », confirme Etienne Mercier.

« La souveraineté agricole française est en danger, ça ne fait pas débat, confirme Jean-Baptiste Léger. On peut développer l’origine France ou le régional en payant plus. Cela passe par des contrats tripartites pour des prix rémunérateurs, que Lidl a lancé dès 2015. Nous sommes aussi engagés dans le Rémunérascore, un projet d’affichage des prix aux producteurs sur nos produits tripartites de race à viande. »

 

 

Sophie Cluzel, la secrétaire d'État chargée des personnes handicapées, est venue clôturer la matinée et souligner « l’engagement très fort de Lidl sur les salariés et les enjeux RSE, une entreprise inclusive et d’insertion. »

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