Aller au contenu principal

Résidus maïs : « Le broyage est plus efficace quand les tiges ont pris la pluie »

Agriculteur à Pontorson (Manche), Aubert Lechat emploie un broyeur classique et tient compte des conditions climatiques pour parfaire le broyage des cannes de maïs.

Aubert Lechat, agriculteur à Pontorson (Manche),   « Après un broyage d’office sous les becs de la moissonneuse-batteuse, nous effectuons un autre broyage en préventif pour lutter contre la pyrale. »
Aubert Lechat, agriculteur à Pontorson (Manche), « Après un broyage d’office sous les becs de la moissonneuse-batteuse, nous effectuons un autre broyage en préventif pour lutter contre la pyrale. »
© Inaporc

« Après un broyage d’office sous les becs de la moissonneuse-batteuse, nous effectuons un autre broyage en préventif pour lutter contre la pyrale. J’utilise un broyeur classique de marque Desvoys, d’un peu plus de 3 mètres de large, broyant l’équivalent de quatre rangs de maïs. L’idéal est que les cannes aient pris la pluie, ce qui rappuie un peu la végétation, pour intervenir ensuite une fois qu’elles ont séché. J’ai constaté que le meilleur broyage était obtenu avec une végétation qui a pris l’humidité plutôt qu’un broyage en sec qui a tendance à trop « souffler » les cannes sans les broyer efficacement.

Après ce broyage, je passe un outil à disques Terradisc de 6 mètres de large qui nécessite 200 cv pour obtenir une bonne vitesse de 10 km/h. Les tiges sont ainsi bien enfouies et en contact avec la terre et ses organismes pour mieux en assurer leur dégradation. Le passage détruit aussi les repousses d’adventices. Nous avons testé il y a quelques années les couverts d’interculture entre maïs grain. Nous avons fait marche arrière car, semés tard début novembre, ces couverts ne poussent pas dans la majorité des cas. »

SCEA de Forges, 80 ha dont 40 de maïs grain, 20 de blé, 20 d’orge d’hiver. Élevage 280 truies naisseur-engraisseur.

Les plus lus

Parcelle de colza mi-octobre, stade 4 feuilles, dans l'Eure
Fertilisation azotée du colza : dans quel cas peut-on apporter 30 unités d’azote minéral en végétation à l’automne en 2025 ?

Le 7e programme national d’actions nitrates donne la possibilité d’apporter 30 unités d'azote minéral sur…

<em class="placeholder">Moisson de blé tendre dans le nord de l&#039;Eure-et-Loir (Marchezais).</em>
Moisson 2025 : des blés tendres avec de bons rendements et un taux de protéines dans la norme

La récolte 2025 du blé tendre se termine. Les volumes collectés remontent fortement par rapport à 2024 sans pour autant…

<em class="placeholder">Ecran d&#039;ordinateur montrant un registre phytosanitaire. </em>
Registre phytosanitaire numérique : quelles garanties de sécurité pour les données de l’agriculteur à partir de 2026 ?

Au 1er janvier 2026, l’enregistrement des traitements phytosanitaires devra obligatoirement se faire par voie numérique.…

<em class="placeholder">Pulvérisateur sur parcelle nue avant la levée de la culture</em>
Colza : comment réduire la pression des graminées adventices ?
Lors d’un webinaire organisé par Terres Inovia sur la gestion des graminées (vulpin et ray-grass) en colza, les experts de l’…
<em class="placeholder">Champ de betteraves sucrières. </em>
Betterave sucrière : un potentiel de rendement 2025 qui reste élevé à l’échelle nationale

Après l’alerte à la jaunisse lancée mi-juillet dans plusieurs régions betteravières par la Confédération générale des…

<em class="placeholder">Lise Gouaud-Lecoq, chargée de missions grandes cultures et développement de solutions numériques à la chambre d&#039;agriculture de la Charente.</em>
Registre phytosanitaire : comment se préparer à l’obligation de registre phytosanitaire numérique en 2026 ?

Toutes les exploitations agricoles devront tenir leur registre phytosanitaire sous format numérique à partir du 1er …

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures