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Renouvellement des générations agricoles : Jeunes Agriculteurs communique pour attirer

D’ici trois ans 45 % des agriculteurs auront l’âge de prendre leur retraite. Le renouvellement des générations est donc primordial pour la filière. Une semaine de communication et de sensibilisation se déroule actuellement sur les réseaux sociaux. Les jeunes agriculteurs témoignent.

En 2020, 58 % des femmes et hommes chefs d’exploitations et co-exploitants étaient âgés de 50 ans et plus. Ce sont les chiffres du dernier recensement général de l’agriculture. La question du renouvellement des générations agricoles (RGA) et de la transmission des exploitations est donc un enjeu majeur pour l’agriculture française.

Chaque année, la première semaine de février est l’occasion de communiquer et d’agir en faveur du renouvellement de la population agricole.

Du 30 janvier au 5 février 2023, « face à l’enjeu de la transmission des exploitations », le syndicat des Jeunes Agriculteurs lance de nouveau une campagne de communication pour parler des « problématiques » et des « solutions ».  #SemaineRGA


Quatre raisons pour investir dans la transmission

Dans différents messages, les jeunes agriculteurs expliquent pourquoi il est nécessaire d’investir dans une politique de la transmission. #SemaineRGA

  • Raison n°1 : faire la transition agroécologique
  • Raison n° 2 : soutenir l’économie et l’emploi
  • Raison n°3 : apporter un soutien sur un plan social et humain
  • Raison n° 4 : assurer notre souveraineté alimentaire

La région Ile-de-France, notamment, est très active dans sa communication et diffuse chaque jour de cette semaine de nombreux messages sur Twitter.

Des témoignages de jeunes agriculteurs

Dans toutes les régions, de jeunes installés sont cette semaine les ambassadeurs du RGA 2023 pour les Jeunes Agriculteurs.

Dans la Sarthe, Adrien et Adeline sont les gagnants du prix à l’installation 2022. Ils ont repris l’exploitation des parents d’Adrien en élevage bovin allaitant et volaille. Ils ont investi dans le photovoltaïque. Leur objectif est de continuer à améliorer l’outil de production pour « pouvoir rester à deux » sur l’exploitation agricole. Ce projet à deux était « plus un projet de vie qu’un projet d’installation », explique l’agriculteur. Tous deux veulent dire aux jeunes qu’il ne faut pas se laisser décourager. « Il faut faire des études », explique-t-il pour voir si un projet est « valable ou pas ». Et ne pas se laisser décourager non plus par « l’approche administrative de l’installation », poursuit Adeline.

 

 En Indre-et-Loire, Baptiste a repris la partie céréales de l’exploitation viticole et céréalière de Patrice. Il est ce que l’on appelle un NIMA, un non issu du milieu agricole. Tous deux témoignent de leur parcours de repreneur et de cédant.

 

En Moselle, Pierre a repris en 2021 l’exploitation de polyculture élevage de son père Rolland. La ferme est à dominante lait et transformation fromagère et le jeune installé veut faire évoluer les systèmes notamment au niveau de l’alimentation des bovins. « Réfléchissez bien » conseille-t-il, pour « trouver une voie où vous allez garantir votre revenu ».

Réflexion et anticipation, de ces deux mots qui reviennent au fil des témoignages dépend une partie de la réussite à l’installation en agriculture.
 

Une métropole engagée pour l’agriculture      

La ville de Rennes participe à cet élan de communication en faveur du renouvellement des générations agricoles. Du 1er au 10 février 2023, We Ker et ses partenaires organisent les Rendez-vous de l’agriculture. L’objectif de la démarche est de soutenir la visibilité de la filière et d’augmenter son attractivité. Une semaine pour découvrir les métiers de l’agriculture.

 

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