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Machinisme agricole
Pourquoi l’idée de surmécanisation colle à l’image de l’agriculture française

Les charges de mécanisation et main d’œuvre, sans atteindre les niveaux observés aux Etats-Unis, sont élevées en France. Le constat n’est pas nouveau. Quelles en sont les raisons ? Explications de l’Union agricole.

© Ludovic Vimond

L’idée d’une surmécanisation de l’agriculture française est présente depuis bien des années. Dans l’Union agricole, Jean-Louis Chandelier, directeur du département entreprises et territoires à la FNSEA, estime même en entendre parler « depuis trente ans, mais sans rien de tangible. »

Alors mythe ou réalité ? Le journal normand pose la question et se penche sur les chiffres. D’après l’observatoire international d’Arvalis, « la France se situe bien dans le haut de la fourchette concernant les charges de mécanisation plus main d’œuvre », à peu près au niveau du Canada. « De là à dire qu’il y a sur-mécanisation en France, il y a un pas, » poursuit le journal. « Les causes de cette forte mécanisation sont multiples, liées au coût de la main d’oeuvre, à la structure d’exploitation, à la fiscalité. Au calendrier des travaux également : être bien équipé, c’est pouvoir intervenir à temps. » Ces différentes raisons sont détaillées dans l’article qui s’appuie aussi sur une récente étude Arvalis-Unigrains qui explore la question au travers des données des centres de gestion.

 

La réduction des coûts de mécanisation au travers du partage du matériel est aussi évoquée. Les producteurs s’orientent vers les Cuma (Coopératives d’utilisation de matériel agricole) et la délégation de travaux. Mais pour Marc Varchavsky, du conseil national du réseau Cerfrance, « la tendance n’est pas très forte vers ces systèmes qui pourtant se justifient sur le plan de la gestion ».

 

Lire l’intégralité de l’article dans l’Union agricole.

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