Les porcs charcutiers alimentés avec des fourrages ont de bonnes croissances
L’apport de fourrages protéagineux ne dégrade pas les performances de croissance des porcs en engraissement. Mais pour certains d’entre eux, l’indice de consommation se dégrade.
Selon un essai réalisé à la station de Crécom des chambres d’agricultures de Bretagne dans le cadre du projet Fourproporc (1), l’apport de fourrages riches en protéines, présentés sous forme d’enrubannage, de bouchons ou de farine n’a pas affecté la croissance des porcs en engraissement (Figure 1), malgré un rationnement alimentaire (95 % du volume d’aliment de leur plan d’alimentation). Seuls les porcs rationnés avec une distribution à volonté d’enrubannage de luzerne ont eu des croissances plus faibles (Figure 2). Les qualités de carcasse sont maintenues pour tous les fourrages testés, voire améliorées (Figure 3). En revanche, l’indice de consommation est dégradé avec l’apport de fourrages (Figure 4), traduisant une moindre efficacité alimentaire de ces derniers. Ces résultats ont été obtenus aussi bien sur caillebotis que sur litière, les deux modes de logement présents à la station expérimentale.