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Pink Lady : « Il y a tout lieu de penser que nous ferons une belle campagne 2024-2025 »

Sur son stand à Fruit Attraction, le directeur général de Pink Lady Thierry Mellenotte dresse les perspectives pour cette nouvelle campagne. Il évoque aussi la stagnation de la catégorie pomme et les ambitions en transformés.

Sur son stand à Fruit Attraction, Pink Lady a fait état d’une nouvelle campagne qui s’annonce plutôt bien, « voire très bien ».

« Les conditions en production sont idéales en termes de coloration », précise Thierry Mellenotte, directeur général de Pink Lady Europe

Les estimations tablent sur une hausse de +5 % des volumes (potentiel commercialisable sous qualité Pink Lady et PinKids), soit 220 000 tonnes (210 000 tonnes réalisées la dernière campagne). Les premiers chargements pourraient avoir lieu autour du 5-6 novembre.

Lire aussi : Pink Lady à Fruit Attraction 2024 : quelle ambition pour Joya, la pomme de deuxième partie de saison ?

 

Des records sur tous les marchés la dernière campagne, à confirmer cette saison

« La dernière campagne nous avons progressé sur tous nous marchés à l’exception de la Suède et du Danemark, demandeurs de petits calibres que nous n’avions pas l’année dernière. Et nous l’avons fait sur tous les paramètres de marché : pénétration, parts de marché volume et valeur, fréquence d’achat. Et surtout la valorisation et donc les retours producteurs -le plus important pour nous- ont été un peu en hausse », souligne Thierry Mellenotte.

Ces nouveaux records sont à confirmer cette campagne. « Il faut toujours construire, ne pas revenir en arrière, affirme le directeur commercial. Pour cette année, je suis très optimiste. Au regard de la très bonne campagne l’année dernière, il semble raisonnable de le penser. D’autant plus que le contexte de production en Europe pour la pomme est à la baisse, ce qui devrait encore ouvrir des espaces. »

 

Croissance des vergers et pouvoir d’achat des consommateurs européens

Pink Lady Europe devrait être, jusqu’en 2030 au moins, sur des croissances annuelles de volumes de +5 à +6%, en raison du renouvellement et de l’extension du verger. Afin de placer ces volumes supplémentaires à venir, Pink Lady mise sur une logique de toujours mieux performer sur la pénétration et la fidélisation des acheteurs. 

« On aimerait aussi gagner sur la fréquence d’achat, mais le contexte de consommation en Europe, avec toujours la problématique de pouvoir d’achat, ne joue pas en notre faveur : les consommateurs achètent certes plus souvent mais avec un panier moyen qui se réduit en valeur, analyse Thierry Mellenotte. L’année dernière pourtant nous avons réussi à stabiliser voire légèrement augmenter ce panier, et augmenter la fréquence d’achat. Cette année nous devons confirmer. »

 

Pink Lady doit développer sa stratégie pour les produits dérivés

Thierry Mellenotte poursuit encore : « Nous Pink Lady avons un vrai rôle à jouer pour driver la catégorie pomme qui ne croît plus. » 

Pourquoi la catégorie pomme n’observe plus de croissance ? « Je pense que d’une part la pomme est considérée comme un produit basique et elle a perdu beaucoup de valeur. La multiplication de nouvelles variétés et marques sans vraie différenciation apporte de la confusion aux consommateurs. La concurrence d’autres fruits peut jouer. En revanche, la concurrence de tous les produits dérivés de la pomme est, elle, incontestable. On [Pink Lady] va préciser notre stratégie sur ce segment. Nous avons une vraie valeur de marque et une vraie différenciation en termes gustatifs à apporter sur ce segment des jus et compotes. »

« La concurrence des produits dérivées de la pomme est incontestable »

Pink Lady confie développer beaucoup les produits dérivés sur l’Allemagne, et avoir de « beaux produits » en Italie. Sur la France, le partenariat en jus avec Tropicana dure depuis déjà plus de 8 ans.

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