Pesticides : la réciprocité des normes entre produits agricoles européens et importés va être étudiée par Bruxelles
La Commission européenne a annoncé le 25 novembre démarrer une étude d’impact sur les pesticides dangereux entrants dans l’UE via des produits importés, en vue d’améliorer la réciprocité des normes. De premiers résultats sont prévus à l’été 2026.
La Commission européenne a annoncé le 25 novembre démarrer une étude d’impact sur les pesticides dangereux entrants dans l’UE via des produits importés, en vue d’améliorer la réciprocité des normes. De premiers résultats sont prévus à l’été 2026.
Avec Agra Europe
« Renforcer l’alignement des normes de production de l’UE sur les pesticides les plus dangereux avec les exigences applicables aux produits importés. » C’est l’objectif d’une étude d’impact, lancée le 25 novembre par la Commission européenne, sur la réciprocité des normes sur les pesticides. Les produits phytosanitaires concernés seraient les pesticides « les plus dangereux », potentiellement bannis dans l’Union.
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Comme l’indique Agra Europe, Bruxelles souhaite comprendre l’impact économique, environnemental et social qu’une « plus grande cohérence des exigences » pourrait avoir. Y seront notamment étudiés les effets sur « les flux commerciaux », sur « la compétitivité des producteurs européens » et sur les consommateurs.
Une étude pour « orienter les futures actions politiques » sur la réciprocité des normes
Cette étude d’impact « servira à orienter les futures actions politiques » affirme la Commission européenne. Bruxelles parle d’une potentielle proposition législative sur la réciprocité, ou des modifications du cadre juridique existant. L’objectif est de « progresser vers une plus grande réciprocité des normes », point sur lequel la Commission soutient s’être engagée. Et ce pour « assurer des conditions équitables pour nos agriculteurs et producteurs », tout en maintenant « la protection des consommateurs ».
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Une annonce en parallèle des négociations sur l'accord UE-Mercosur
Une première étude préliminaire va être réalisée par le Centre commun de recherche de la Commission européenne (JRC), avec des résultats prévus pour « l’été 2026 ». L’annonce de cette étude par la Commission intervient alors que l’accord commercial entre l’UE et les pays du Mercosur continue d’être contesté, en particulier par la France, qui réclame des mesures miroirs pour les pesticides.
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Our farmers & agri-food sector deserve fair global competition.
👉 The most hazardous pesticides banned in the EU for health & environmental reasons should not be allowed back in through imported products.
The work starts now 🕒https://t.co/kM1R21jpmU pic.twitter.com/19iKA8rNo5— Christophe Hansen (@CHansenEU) November 25, 2025