Aller au contenu principal

Un bel été pour les fourrages dans la moitié Nord, un bilan plus mitigé dans le Sud

Dans sa note agro-climatique de septembre, l'Institut de l'élevage montre que l'été chaud mais arrosé a été favorable à la pousse de l'herbe, mais davantage au Nord de la France qu'au Sud.

Graphique de la pousse de l'herbe
Après l'été, l'herbe recommence à pousser plus fortement à l'automne.
© Idele

L’été 2023 a été le quatrième été le plus chaud enregistré après 2003, 2022 et 2018 mais ce chiffre cache de fortes variations. Si juin a été au-dessus des moyennes de saison, juillet a été proche des moyennes et août a été caractérisé par une période plus fraîche puis une vague de chaleur tardive. Côté pluviométrie, le mois de juin a été relativement atypique avec la moitié Sud de la France plus arrosée que la moitié Nord tandis que le mois de juillet a inversé cette tendance et que le mois d’août a creusé le déficit dans certaines régions du Sud.

De fortes disparités selon les régions

Les conditions météo ont été généralement favorables aux fourrages mais l’on retrouve encore cette scission Nord-Sud : le Nord, régulièrement arrosé et épargné par les fortes chaleurs a connu une sorte de deuxième printemps après un mois de juin sec. Les animaux sont ressortis au pâturage, des fauches de regain de qualité ont été réalisées fin août et les premiers retours des ensilages de maïs sont globalement très positifs, permettant d’aborder plus sereinement l’année à venir. Au Sud, l’été n’a pas été catastrophique mais la météo a tout de même été moins généreuse : après des récoltes d’herbe compliquées à cause de la pluie et finalement un fourrage récolté le plus souvent de piètre qualité, les animaux ont été affouragés par manque de surfaces pâturables et les rendements de maïs ensilages semblent pour l’instant être dans la moyenne.

L'Institut de l'élevage recommande de faire un bilan fourrager pour anticiper les manques potentiels à venir. L'herbe d'automne peut maintenant être valorisé et la fin d'été-début d'automne est la période idéale pour réaliser des amendements calciques.

Les plus lus

Chèvrerie vue d'avion
« On veut travailler dans de bonnes conditions et que les chèvres soient bien »
L’EARL des Tilleuls a investi dans un bâtiment tout confort pour travailler dans de bonnes conditions. Salle de traite, stalle de…
Elise, Jérôme et leurs deux filles, de 8 et 11 ans, vivent au milieu des animaux. Lapins, cochons, chèvres, chevaux, vaches, oies, ânes et chiens cohabitent à la ferme ...
« Mon mari boucher vend de la viande de porc et de chevreau de la ferme »
Élise et Jérôme Happel élèvent des chèvres et des porcs en Alsace. Boucher de métier, Jérôme valorise la viande caprine issue de…
Répartition régionale du cheptel français de chèvres au 1er novembre 2023 et évolution par rapport à 2022
Recul du cheptel caprin quasi généralisé en 2023
Le cheptel caprin français est en recul dans quasiment toutes les régions. Analyse et graphique de l’Institut de l’élevage.
Émilien Retailleau et ses chèvres poitevines
« Je vends des chevreaux élevés sous la mère »
Émilien Retailleau, éleveur d’une cinquantaine de chèvres poitevines à la ferme de la Bonnellerie dans la Vienne, commercialise…
Améliorer le bien-être des chèvres via l’aménagement des bâtiments
Un mini-guide pour enrichir l'espace de vie des chèvres
L'Anicap édite une plaquette qui montre quatre types d'aménagements à installer facilement dans une chèvrerie.
Bouc montant une chèvre
Suffisamment de boucs pour assurer des résultats de reproduction satisfaisants sur chevrettes
Des suivis d’éleveurs caprins montrent de meilleurs résultats de fertilité sur chevrettes en séparant les mâles et avec un nombre…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 89€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre