Aller au contenu principal

Première assemblée générale pour France Brebis Laitière

L’association à vocation interprofessionnelle de la filière ovin lait a tenu sa première assemblée générale fin avril.

Décidément, l’épidémie de Covid-19 aura chamboulé les plans de démarrage de France Brebis Laitière. Après l’annulation de sa conférence inaugurale prévue fin avril 2020, la première assemblée générale de la future interprofession de la brebis laitière a eu lieu le 29 avril dernier, à huis clos. Le conseil d’administration n’en a pas moins travaillé et le bilan de l’année écoulée est plein de promesses pour les années à venir. Sur sa première année de fonctionnement, l’association a tenu un rôle dans le suivi économique de la filière et a commencé les grands chantiers correspondant à la création de la Charte lait de brebis, la mise en place d’une démarche de progrès agroécologique pour l’ensemble de la filière, ou encore le développement de l’outil CMoubiene permettant d’évaluer le bien-être des ovins lait en élevage.

Un Nutriscore adapté aux produits laitiers

Laurent Reversat, représentant du collège des coopératives laitières, succède à Joël Acher à la présidence de l’association. Il élève 260 brebis en bio sur le plateau du Larzac au cœur de l’Aveyron. À 52 ans, Laurent Reversat est plein d’espoir quant aux travaux à mener par France Brebis Laitière : « nous devons poursuivre la structuration de la filière pour qu’elle gagne en visibilité aux yeux des professionnels, de la société et des pouvoirs publics. » Pour lui, la mise en avant des qualités de l’élevage ovin, du lait et des produits au lait de brebis est un axe de travail primordial, d’autant plus dans le climat d’inquiétude dû au Nutriscore. « Ce dispositif d’affichage nutritionnel doit être complètement revu pour prendre en compte les bénéfices des produits laitiers (naturalité, apports nutritionnels) qui sont aujourd’hui vraiment lésés par le score qui leur est attribué. Les AOP ont demandé en outre d’être exemptées de Nutriscore et nous soutenons cette position. » La reconnaissance de France Brebis Laitière comme interprofession officielle reste un projet au long cours, il s’agit de fédérer les collèges qui composent l’association, les interprofessions régionales et trouver un fonctionnement qui convienne à chacun.

Les plus lus

Maxime Taupin
« On a beaucoup diversifié, j’ai besoin de revenir au métier d’éleveur ovin »
Maxime Taupin est en Gaec avec ses parents sur une exploitation multi-ateliers, entre troupe ovine, grandes cultures, vente…
Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
Guillaume Maman
« J’ai créé un atelier ovin complémentaire des grandes cultures avec un minimum d’investissement »
Dans le nord-est de l’Aube, Guillaume Maman a repris l’exploitation familiale orientée grandes cultures et a créé un atelier ovin…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Laurent Loury, sélectionneur ovin
"A cause de la FCO, je vais manquer d’agneaux, de brebis et mes reproductrices sont bloquées sur ma ferme"
Laurent Loury est sélectionneur de brebis Ile de France dans l'Oise. Son troupeau est contaminé par la FCO3, les pertes animales…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre