Pallier un manque de surface
Installé sur une exploitation de 40 hectares, Anthony Aurelle élève des brebis à Chambeyrac. Confronté à un manque de surface, il mise sur plusieurs solutions pour contourner cette problématique.
Installé sur une exploitation de 40 hectares, Anthony Aurelle élève des brebis à Chambeyrac. Confronté à un manque de surface, il mise sur plusieurs solutions pour contourner cette problématique.
En 2021, Anthony Aurelle a repris l’exploitation de sa mère, Bernadette, devenue aide familiale sur cette ferme ovine de 390 brebis de race BMC et Noire du Velay. Avec un système de trois agnelages en deux ans, ce jeune éleveur et adhérent à l’Apiv produit environ 450 agneaux par an commercialisés en label rouge Agneau Laiton avec l’entreprise Greffeuille.
Des dérobées pour faire des stocks de fourrage
Étant un peu juste en place dans ces deux anciens bâtiments, Anthony porte à l’heure actuelle un projet de construction d’une bergerie avec couloir central et deux couloirs de circulation sur les côtés, en vue d’accueillir plus confortablement ses animaux et d’améliorer ses conditions de travail. La conjoncture actuelle n’étant pas très favorable, il enregistre déjà un surcoût de 30 000 euros par rapport au projet initial pour son bâtiment ainsi que quelques retards dans la construction.
Il doit par ailleurs s’accommoder d’un manque de surface : « Nous avons un chargement de 1,35 UGB/ha. Et lorsque nous sommes en période de sécheresse on manque d’enrubannage » explique l’éleveur qui a trouvé des solutions pour pallier cette difficulté. « Je sème des dérobées (colza, avoine) juste après les moissons, ce qui me permet d’accroître mes stocks de fourrage et d’en disposer en période d’agnelage (septembre-octobre). Toujours pour augmenter mes stocks, j’achète de la luzerne à faucher sur pied chez un voisin ». Anthony Aurelle est par ailleurs sur le point de reprendre 25 hectares en location sur une commune du secteur.