Moins de charges avec le pâturage des couverts par les brebis
La brebis faisant office de broyeur, les principaux intérêts du pâturage des couverts végétaux pour le céréalier résident surtout dans la réduction des charges de mécanisation et de carburant.

Les brebis détruisent 60 % des limaces sur les parcelles où elles pâturent.
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Agrof'île

Une économie du temps de broyage estimée à une demi-heure par hectare en moyenne lorsque la parcelle est pâturée par les brebis.
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Emeric Emonet, de l’Association de Coordination Technique Agricole (Acta).
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Le pâturage des brebis permet une économie de 30 euros par hectare en charges de mécanisation et 29 minutes de temps de travail en moins pour le broyage.Source : enquêtes Poscif 2021 et références Systerre.
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Les brebis apportent en moyenne 6 kg d'azote en plus sur les parcelles où elles pâturent.
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Seul l’horizon de surface est très légèrement compacté.
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Les brebis éliminent 6 % de la population de limaces d'une parcelle, soit en ingérant les oeufs soit en les écrasant.
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À l’échelle de la culture, l’économie liée au pâturage des brebis se situe à 30 euros par hectare (hors coût de main-d’œuvre) par rapport au broyage (cf. tableau 1). Cet écart est lié pour les trois quarts au matériel et un quart au gasoil. À l’échelle de l’exploitation, l’économie totale se situe entre 1 et 3 % par an. C’est ce que montre le projet Poscif, au cours duquel 23 parcelles de couverts végétaux ont été suivies entre 2018 et 2021 chez huit agriculteurs, majoritairement situés dans le sud de l’île de France et le nord du Loiret.