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Oïdium du fraisier : « Le modèle CCOM m'a permis de mieux comprendre quand positionner quel produit »

Olivier Perrot, fraisiculteur dans le Rhône adhérent de la coopérative Sicoly, teste depuis 2020 un outil d’aide à la décision pour mieux raisonner la lutte contre l’oïdium.

oïdium du fraisier
oïdium sur fruits
© RFL
<em class="placeholder">Olivier Perrot, producteur de fraises</em>

« Lorsque Céline Charles, ingénieure à Sicoly, m’a proposé en 2021 d’être agriculteur pilote pour éprouver le modèle CCOM contre l’oïdium du fraisier, j’ai tout de suite dit oui car je n’avais pas l’impression de faire ce qu’il fallait. Cela lui a permis de valider son outil et pour ma part de mieux comprendre quand positionner quel produit. On a pu aussi réaliser pourquoi la dynamique de développement de la maladie était différente entre mes tunnels et ma multichapelle. Je me suis bien approprié l’outil car au bout de deux ans, au lieu d’attendre le conseil de Céline, j’arrivais à choisir la bonne stratégie et Céline ne faisait que valider mes choix. En 2023, j’étais très satisfait car j’ai eu très peu d’oïdium sur la variété Arabella extrêmement sensible, ce qui n’était pas le cas dans d’autres exploitations de Sicoly.

En 2024, en revanche, ça a été la catastrophe à cause d’un changement de pulvérisateur au mois de juin et les symptômes sont apparus dès le mois de juillet, et l’oïdium s’est développé ensuite de manière incontrôlable. Un défaut de qualité de pulvérisation a mis en échec toute ma production. Malgré cela, mon expérience malheureuse a permis à nouveau de vérifier que le modèle CCOM était juste, puisque les symptômes sont sortis aux dates prédites par le modèle et étaient d’autant plus conséquents que l’indice de risque annoncé était élevé. En 2025, je continuerai à utiliser ce modèle, car c’est un outil qui m’aide beaucoup ».

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