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Observatoire Civam : Les résultats payants des systèmes herbagers économes

Le réseau des Civam a publié les résultats 2018 de son observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers du Grand-Ouest.

Le réseau des Civam a publié son observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers du Grand-Ouest (résultats 2018), qui compare des systèmes en agriculture durable (AD) - 186 fermes laitières spécialisées, dont 64 AD non bio, et 122 AD bio - au système moyen du Grand Ouest, sur la base des données du Rica (Réseau d'information comptable agricole) d'un échantillon de 295 fermes en Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, représentatif de 20 338 fermes.

Moins de produit et moins de charges

La ferme laitière agriculture durable moyenne est plus autonome et économe, basée sur un système plus herbager, avec 64 ares d'herbe par UGB, contre 44 ares pour la moyenne Grand Ouest. Moins de maïs (11 % dans la SFP), quand la moyenne Grand Ouest est à 34 %. Côté résultats, les fermes AD non bio produisent moins et dégagent moins de produits d'activités : -23 % par rapport à la moyenne Grand Ouest. Mais attention, les fermes AD non bio ont un prix du lait moyen supérieur à la moyenne Rica (372 contre 357 €/1 000 l), certainement dû au fait qu'un certain nombre sont en conversion bio. À prix équivalent, leur produit d'activités serait donc encore plus faible par rapport à la moyenne Grand Ouest. Les AD sont plus économes sur tous les postes : -44 % de coût alimentaire pour 1 000 l produits, -23 % de coût de mécanisation par hectare.

Un résultat courant par actif supérieur

Au final, le résultat courant (RC) des AD non bio (24 102 €/UTHF) est supérieur de 66 % par actif, par rapport à la moyenne Grand Ouest (14 505 €). L'écart est plus marqué pour les AD bio : +83 % de RC/UTHF, à 26 575 €. 

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