« Nous consolidons notre volume de production avec les élevages de porcs existants »
Le groupement Cirhyo revendique ouvertement sa volonté d’investir dans des élevages de porcs existants en partenariat avec des éleveurs porteurs de projets.
Le groupement Cirhyo revendique ouvertement sa volonté d’investir dans des élevages de porcs existants en partenariat avec des éleveurs porteurs de projets.
Dans un contexte de stagnation de la production porcine nationale, Cirhyo tire son épingle du jeu avec une croissance du nombre de porcs commercialisés de + 5 % ces trois dernières années.
« Nous continuons de développer la production grâce à des reprises d’élevages existants dans lesquels nous investissons pour remettre à niveau l’outil de production », détaille Noël Thuret, le président de Cirhyo.
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« Je considère que le rôle de notre groupement est de porter ces projets de modernisation tout en prévoyant de céder progressivement nos parts aux éleveurs porteurs de projets. Le groupement n’a pas vocation à prendre la place des éleveurs sur le long terme », tient-il à préciser. En parallèle, Cirhyo propose aux jeunes éleveurs qui veulent se lancer en production porcine en complément de leur production principale un module de 1 000 places d’engraissement. « Cette activité leur apporte un complément de revenu appréciable et leur permet de diversifier leurs activités, pour un investissement en main-d’œuvre minime ». Malheureusement, dans ces régions à faible densité porcine, où le porc ne constitue pas une activité considérée comme essentielle à l’activité économique régionale, ces projets sont très souvent remis en cause par des opposants. « Ce n’est même pas une question de taille ou de mode d’élevage, c’est la production porcine qui est attaquée sous toutes ses formes », déplore-t-il. « C’est pourquoi Cirhyo mise essentiellement sur le développement des élevages existants, avec des investissements qui permettent de progresser techniquement et qui assurent une pérennité économique, de bonnes conditions de travail pour les éleveurs et les salariés, et du bien-être animal ».