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Nappes phréatiques : situation très satisfaisante hormis pour le Roussillon

Selon le dernier bulletin du BRGM, au 1er janvier la situation des nappes phréatiques est très satisfaisante sur une grande partie du territoire, avec 61% des niveaux au-dessus des normales mensuelles. Les niveaux restent très bas sur les nappes du Roussillon.

carte France nappes phréatiques
© BRGM

En décembre 2024, la recharge des nappes s’est poursuivie avec 67% des points d’observation en hausse. Seules les nappes du sud-est ont des niveaux en baisse. Avec 61% des niveaux au-dessus des normales mensuelles, la situation est très satisfaisante sur une grande partie du territoire mais reste inquiétante, avec des niveaux très bas, dans le Roussillon.

 

Plus chaud sur l’ensemble du territoire au premier trimestre

Pour le premier trimestre 2025, les prévisions de Météo France privilégient un scénario plus chaud sur l’ensemble du territoire et plus sec que la normale sur le Sud et la Corse. Aucun scénario ne se dégage concernant les précipitations sur le reste du territoire. Les tendances et donc l’évolution de l’état des nappes jusqu’au printemps et la reprise de la végétation dépendront des pluies infiltrées, et donc des cumuls pluviométriques, et du temps de réponse de la nappe (réactivité / inertie).

L’état des nappes inertielles de l’Artois, du Bassin parisien, du Sundgau (sud Alsace) et du couloir Rhône-Saône devrait continuer à s’améliorer lentement ou rester stable lors des prochaines semaines. Les niveaux du printemps 2025 seront très probablement satisfaisants.

A relire : Etat des nappes phréatiques : le risque d’inondation s’éloigne

 

La situation des nappes réactives peut se dégrader en cas de pluie insuffisante

Concernant les nappes réactives, sur une grande partie du territoire, selon le BRGM, ce début de recharge hivernale permet d’espérer des niveaux satisfaisants en sortie d’hiver. Concernant les nappes affichant des niveaux sous les normales, le retour à la normalité sera possible en cas d’épisodes pluviométriques bien répartis dans les prochains mois. Cependant, la situation des nappes réactives peut également se dégrader rapidement en cas de pluviométrie insuffisante. Les niveaux de l’été 2025 dépendront d’une recharge abondante durant l’hiver et perdurant durant le printemps, afin de repousser le début de la période de vidange.

Situation très compliquée pour le Roussillon

La possibilité d’atteindre des niveaux normaux au printemps 2025 reste compliquée sur les nappes de la plaine du Roussillon. Le BRGM estime qu'il est difficilement envisageable de reconstituer durablement les réserves de ces nappes durant les prochains mois et d’observer des niveaux au-dessus des normales d’ici le printemps 2025.

Concernant les nappes inertielles du Bassin de l’Artois et du Bassin parisien, ce risque reste présent pour la fin d’hiver et le début du printemps si les cumuls pluviométriques des prochains mois s’avèrent excédentaires. Certaines nappes du Bassin parisien enregistrent des niveaux hauts à très hauts en décembre et pourraient atteindre des niveaux historiquement hauts durant l’hiver. Une surveillance accrue est préconisée pour la nappe mixte de la craie marneuse turonienne de Champagne, de Bourgogne et du Gâtinais et la nappe mixte des calcaires et sables tertiaires de la Brie au Tardenois.

 

Surveillance des niveaux des nappes inertielles en Champagne

Concernant les nappes plus inertielles, l’évolution de leurs niveaux devra être surveillée durant l’hiver avec un risque plus important au printemps 2025 indique le BRGM. Des nappes moins inertielles du Bassin parisien enregistrent cependant des niveaux hauts à très hauts en novembre et pourraient atteindre des niveaux historiquement hauts durant l’hiver. Une surveillance accrue est préconisée pour la nappe mixte de la craie marneuse turonienne de Champagne et la nappe mixte des calcaires et sables tertiaires de la Brie au Tardenois.

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