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Mettre en avant la volaille française est l'affaire de tous

L’interprofession Anvol en appelle au soutien de tous pour donner la priorité aux volailles françaises et reconquérir la souveraineté alimentaire.

La majorité des importations de poulets est constituée de filets, des produits très utilisés par les professionnels de la restauration et les industries agroalimentaires.
La majorité des importations de poulets est constituée de filets, des produits très utilisés par les professionnels de la restauration et les industries agroalimentaires.
© J. Chabraszewski/stock.adobe.com

La volaille est la seule viande à avoir enregistré une croissance de la consommation en France en 2023, soit 3,6 % par rapport à 2022. Cette augmentation a profité à la production française (+2 %) mais pas autant qu’aux importations qui ont progressé de 3,2 %, selon les données diffusées par l’interprofession Anvol le 20 février. Ce sont désormais 50 % des poulets consommés en France qui sont importés et 44 % des volailles toutes espèces confondues.

Lire aussi : Prospective : Les combats qui attendent la filière de la volaille française

L’Anvol en appelle au soutien de tous : politiques, professionnels, consommateurs-citoyens, pour donner la priorité aux volailles françaises et reconquérir la souveraineté alimentaire. « Le modèle de diversité de la filière française est unique au monde avec huit espèces produites, quatre modes d’élevage (standard, certifié, Label rouge et bio) et des éleveurs à la tête d’exploitation à taille modeste. »

 

 
Mettre en avant la volaille française est l'affaire de tous
© Anvol

L’interprofession demande des mesures urgentes pour limiter les importations européennes à bas coût (arrêt des négociations du Mercosur, clauses miroirs, maîtrise des importations ukrainiennes…).

 

 
logo volaille française
© APVF

Elle souhaite par ailleurs que le décret rendant obligatoire l’affichage de l’origine de la volaille crue en restauration soit pérennisé (la phase expérimentale prenant fin en mars 2024) et qu’il soit accompagné d’un dispositif de communication et de contrôle de l’État. Seuls 15 % des restaurants s’y conformaient selon une enquête de 2023. L’Anvol demande que l’étiquetage mentionne l’origine du pays (et pas seulement UE ou non UE) et qu’il soit étendu aux produits élaborés et transformés et à tous les modes de distribution.

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