Aller au contenu principal

Loup
Marc Fesneau confirme la volonté de M. Macron de changer le statut du loup au niveau européen

  

© Keyouest

Interpellé le 2 août, lors des questions au gouvernement au Sénat, à propos de la forte progression des populations lupines, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a confirmé les propos d’Emmanuel Macron qui s’était engagé, selon un communiqué de la FNSEA, à « faire évoluer le statut du loup» au niveau européen. Le ministre a déclaré commencer à mener « un travail de dialogue avec les autres collègues européens pour réfléchir sur le statut du loup, puisque sa population est désormais hors de danger d’extinction ». « Cette question doit être reposée calmement ». Le sénateur Cyril Pellevat (LR, Haute-Savoie) lui avait demandé s’il était « possible d’envisager la relance des discussions portant sur la modification du classement (du loup, NDLR) au sein de la Convention de Berne et de la directive Habitats, ce tant au niveau national qu’au niveau européen ».

Quel serait le nouveau statut du loup ?

La révision du statut pourrait consister à sortir le loup de l’annexe 2, dédiée aux « espèces de faune strictement protégées », pour l'ajouter à l’annexe 3, celle des « espèces de faune protégées ». Des espèces pour lesquelles les États s’engagent à maintenir la population, sans interdiction de destruction.

Planifier et territorialiser la politique de tirs

Enfin, le ministre a affirmé vouloir « une politique de tirs de prélèvement plus planifiée et plus territorialisée afin que ces tirs concernent les zones les plus soumises à la prédation des loups » ainsi qu’une réflexion sur le statut des chiens de protection, simplifier les démarches administratives pour les éleveurs victimes. Le ministre a aussi rappelé la création, annoncée par Monsieur Macron le juillet lors de son passage dans les Hautes-Pyrénées, d’une seconde brigade mobile d’intervention pour les loups.

La population de loups, avec 921 individus à la sortie de l’hiver 2021-2022, a dépassé le seuil de 500 fixé par le plan loup 2018-2023, lequel «doit être refondé l’année prochaine», a rappelé le ministre de l'Agriculture.

 

Les plus lus

En période de sécheresse irrigation pour favoriser la levée du maïs
Sécheresse 2025 : quelle carte des restrictions d’eau et quelles limitations de l’irrigation par département ?

L’été 2025 s’annonce plus sec que la normale. Les arrêtés de restriction d’eau se multiplient. Le point au 4 juillet 2025 sur…

Eleveurs regardant leur troupeau de vaches allaitantes.
« Contrairement aux idées reçues, qu’ils soient issus ou non issus du milieu agricole les nouveaux installés se ressemblent beaucoup »

Les projets d’installation des non issus du milieu agricole ressemblent bien plus qu’on le croit aux projets des actifs issus…

Moissonneuse-batteuse New-Holland CR dans un champ d'orge
Moisson 2025 : c’est parti pour la nouvelle récolte des céréales !

Le top départ de la moisson 2025 vient d’être donné, en commençant sans surprises par la récolte d’orges d’hiver en Nouvelle-…

Hugo Clément discuant avec une éleveuse dans une prairie devant une haie.
Hugo Clément vise la production de maïs française dans Sur le front : comment la filière contre-attaque et dénonce une émission à charge

L’émission sur le Front consacrée à la filière française de maïs et présentée par Hugo Clément le 16 juin suscite de vives…

 troupeau en arrière plan derrière un champ de maïs
Des aides PAC 2024 revues à la hausse : quelles sont les aides concernées et quels sont les nouveaux montants ?

Plusieurs arrêtés parus au journal officiel du 13 juin réévaluent à la hausse des aides PAC découplées, couplées végétales et…

Panneaux photovoltaïques au-dessus de cultures.
Agrivoltaïsme : après une sueur froide, les porteurs de projets appellent à la publication rapide de la PPE

Après avoir craint à l’adoption d’un moratoire sur les énergies renouvelables, les acteurs du photovoltaïsme et notamment de l…

Publicité