Aller au contenu principal

Main-d’œuvre agricole : les salariés permanents en augmentation

L’emploi agricole dans son ensemble recule progressivement selon les chiffres d’Agreste, mais le nombre de salariés permanents, lui, est en croissance.

<em class="placeholder">Moisson des céréales. Récolte de l&#039;orge de printemps dans l&#039;Aisne. Moissonneuse batteuse. Barre de coupe. Vidage de la trémie. Agriculteur au volant de son tracteur. ...</em>
La conduite d'engins figure parmi les compétences recherchées par les recruteurs agricoles. Des formations sont possibles.
© J.- C. Gutner

Sous l’effet de la diminution du nombre d’exploitations, tous statuts confondus (non-salariés et salariés, permanents ou saisonniers), l’emploi agricole recule de 1 % chaque année sur la période 2010-2021 selon les chiffres d’Agreste publiés en juillet 2024. On chiffre le nombre d’équivalents temps plein (ETP) à 680 170. En revanche, le nombre d’ETP des salariés permanents (y compris les conjoints salariés et les autres actifs familiaux salariés) continue d’augmenter en 2022 (+ 3,2 %, soit + 5 410 ETP), dans la même tendance que celle observée entre 2010 et 2022 (+ 2 % en moyenne sur cette période).

L’emploi salarié permanent représente 26 % du nombre total d’ETP

Si les chefs et coexploitants assurent encore en 2021 la plus grande part du travail agricole, avec 57 % des ETP, l’emploi salarié permanent représente 26 % du nombre total d’ETP, tandis que la part de l’emploi saisonnier ou occasionnel est de 10 %.

Un quart des exploitations de grandes cultures envisagent de recruter un salarié

D’après l’enquête FNSEA/Ifop 2022, 25 % des exploitations agricoles spécialisées en grandes cultures envisageaient de recruter un salarié. Le réseau personnel et professionnel demeure les principales voies de recrutement. Plus de 7 employeurs sur 10 recrutent leurs salariés via des proches, des amis ou des salariés. Les relations professionnelles arrivent ensuite (37 %), puis Internet (13 %).

Les conducteurs d’engins très recherchés

De manière générale, d’après cette enquête, les chefs d’exploitation qui recrutent en CDI recherchent des compétences dans la conduite d’engins et l’utilisation de matériel (66 %), dans les techniques de base en élevage (36 %) et dans le conditionnement et transformation des produits (15 %).

Pour pallier les difficultés de recrutement, 52 % des exploitants envisagent de recourir à un prestataire de services ou à de l’emploi partagé pour éviter un recrutement en direct.

Les plus lus

Parcelle de colza mi-octobre, stade 4 feuilles, dans l'Eure
Fertilisation azotée du colza : dans quel cas peut-on apporter 30 unités d’azote minéral en végétation à l’automne en 2025 ?

Le 7e programme national d’actions nitrates donne la possibilité d’apporter 30 unités d'azote minéral sur…

<em class="placeholder">Ecran d&#039;ordinateur montrant un registre phytosanitaire. </em>
Registre phytosanitaire numérique : quelles garanties de sécurité pour les données de l’agriculteur à partir de 2026 ?

Au 1er janvier 2026, l’enregistrement des traitements phytosanitaires devra obligatoirement se faire par voie numérique.…

<em class="placeholder">Moisson de blé tendre dans le nord de l&#039;Eure-et-Loir (Marchezais).</em>
Moisson 2025 : des blés tendres avec de bons rendements et un taux de protéines dans la norme

La récolte 2025 du blé tendre se termine. Les volumes collectés remontent fortement par rapport à 2024 sans pour autant…

<em class="placeholder">Récolte du blé tendre en juillet 2025 en Charente Maritime</em>
Moisson 2025 : ne pas manquer les opportunités de vendre ses céréales
La moisson 2025 se caractérise par une exceptionnelle précocité dans toutes les régions et par des résultats qui dépassent les…
<em class="placeholder">Pulvérisateur sur parcelle nue avant la levée de la culture</em>
Colza : comment réduire la pression des graminées adventices ?
Lors d’un webinaire organisé par Terres Inovia sur la gestion des graminées (vulpin et ray-grass) en colza, les experts de l’…
<em class="placeholder">Sébastien Bodineau et Arnaud Blanchard, céréaliers en Eure-et-Loir</em>
« Nous boostons nos colzas au démarrage avec du fumier de volaille grâce à un partenariat éleveur-céréaliers en Eure-et-Loir »

Arnaud Blanchard et Sébastien Bodineau, céréaliers en Eure-et-Loir, ont noué un partenariat avec Amandine Dusanter, éleveuse…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures