L’état des nappes phréatiques s’améliore en ce mois d'octobre
Selon le dernier bulletin du BRGM en date du 1er octobre, l’état des nappes phréatiques s’améliore avec 46 % des points d’observation au-dessus des normales mensuelles, mais moins qu’en 2024 (73 %).
Selon le dernier bulletin du BRGM en date du 1er octobre, l’état des nappes phréatiques s’améliore avec 46 % des points d’observation au-dessus des normales mensuelles, mais moins qu’en 2024 (73 %).

Grâce aux pluies de fin août et septembre, les premiers épisodes de recharge des nappes réactives ont été observés. Leur état s’améliore avec 46 % des points d’observation au-dessus des normales mensuelles, mais moins qu’en 2024 (73 %), année très pluvieuse, selon le dernier bulletin du BRGM. Les niveaux des nappes inertielles demeurent en baisse, un constat habituel en septembre car les pluies infiltrées peuvent mettre plusieurs semaines pour s’infiltrer en profondeur. Les tendances s’inversent avec 29 % des niveaux en hausse, contre 9 % en août.
A relire : Nappes phréatiques : la situation s’améliore, mais reste hétérogène sur le territoire
Niveaux préoccupants pour les nappes du Roussillon et de l’Aude
Les situations s’améliorent par rapport à août et sont généralement satisfaisantes, de modérément bas à modérément hauts. Cependant la situation reste inquiétante, avec des niveaux bas à très bas, pour les nappes du Roussillon, de l’Aude et du sud de la Corse. Quelques niveaux en hausse s’observent localement au sud-ouest du Bassin parisien et dans l’Est-Lyonnais, du fait de cumuls pluviométriques importants et de la diminution des prélèvements.
De nombreuses nappes réactives des deux-tiers sud et du nord-est du territoire enregistrent des niveaux stables ou en hausse en septembre. Les cumuls pluviométriques de fin août et de septembre ont été suffisants pour s’infiltrer en profondeur et engendrer des épisodes de recharge. De plus, la baisse des températures a permis de diminuer les besoins en eau de la végétation et d’ainsi améliorer l’efficacité des pluies.
La vidange de nappes réactives reste active en septembre dans un contexte de pluies efficaces locales déficitaires. C’est notamment le cas pour les nappes du Massif armoricain, malgré de petits épisodes de recharge, et pour quelques nappes du Bassin aquitain et du littoral du Roussillon et du Languedoc.

La période de recharge devrait se généraliser à l’ensemble des nappes
Pour ce qui est des prévisions, le BRGM estime qu’en octobre les conditions semblent réunies pour que la période de recharge se généralise à l’ensemble des nappes. Les tendances et l’évolution des situations dépendront cependant essentiellement des cumuls pluviométriques locaux et de la sensibilité de la nappe. Toutefois le BRGM explique que les prochains mois s’inscrivent dans une période charnière entre la fin de période de vidange et le début de la période de recharge, une période s’avérant donc délicate pour faire des prévisions.