L’état des nappes phréatiques est « satisfaisant » au 1er novembre
Au 1er novembre, l’état des nappes phréatiques est satisfaisant, selon le dernier bulletin du BRGM publié le 10 novembre. 43 % des points d’observation sont au-dessus des normales mensuelles, beaucoup moins qu’en 2024 (79 %).
Au 1er novembre, l’état des nappes phréatiques est satisfaisant, selon le dernier bulletin du BRGM publié le 10 novembre. 43 % des points d’observation sont au-dessus des normales mensuelles, beaucoup moins qu’en 2024 (79 %).
Au 1er novembre, le niveau des nappes phréatiques est satisfaisant, indique le BRGM dans son dernier bulletin publié le 10 novembre. 43 % des points d’observation sont au-dessus des normales mensuelles, moins qu’en 2024 (79 %), année très pluvieuse. Le bureau note toutefois que les épisodes de recharges ont été moins intenses en octobre, donnant un état des nappes « légèrement dégradé » par rapport à septembre. Et la situation reste toujours déficitaire pour les nappes du Roussillon, de l’Aude et du sud de la Corse, « avec des niveaux bas à très bas », indique le BRGM.
Lire aussi : Nappes phréatiques : malgré de faibles pluies, le niveau toujours satisfaisant au 15 octobre
Quelles situations pour les nappes inertielles et les nappes réactives ?
Sur les nappes inertielles, si les niveaux sont « comparables aux normales », le BRGM indique que les situations sont « hétérogènes ». Par exemple, le bureau note des niveaux bas dans le Nord-Isère et le Bas-Dauphiné, et des niveaux hauts dans l’Est-Lyonnais.
Les situations des nappes réactives « n’évoluent que peu » entre septembre et octobre, et « dépendent des cumuls pluviométriques locaux récents » explique le BRGM. Au global, les situations sont satisfaisantes, proches ou modérément hautes par rapport aux normales mensuelles.
Que prévoit le BRGM pour les nappes phréatiques durant l’hiver ?
Pour novembre et l’hiver à venir, sachant que la végétation « s’est mise en dormance durant le mois d’octobre », le bureau explique que le niveau des nappes dépendra des pluies infiltrées à venir. Les situations locales dépondront donc des cumuls pluviométriques et de l’inertie de la nappe.
Pour les nappes inertielles, la situation devrait s’améliorer en novembre, grâce à « l’infiltration en profondeur des pluies de septembre et d’octobre ». Puis les situations « ne devraient évoluer que lentement durant l’automne, l’hiver et jusqu’au printemps », explique le BRGM, en fonction des pluies. Du côté des nappes réactives, « les conditions sont réunies » pour que leur recharge se poursuive en novembre, affirme le bureau.
Lire aussi : L’état des nappes phréatiques s’améliore en ce mois d'octobre