MHE : les foyers restent cantonnés dans le Sud Ouest et une partie du Grand Ouest

[Mis à jour le 14 mars 2025]

Les derniers chiffres concernant la maladie hémorragique épizootique (MHE) ont été publiés par le ministère de l'Agriculture jeudi 13 mars 2025. Entre le 1^er juin 2024 et le 13 mars 2025, les services de l’État ont recensé 3 837 foyers, soit 18 de plus que la semaine dernière, ou 49 de plus qu'il y a trois semaines, dans toujours trente-quatre départements : Haute-Garonne, Gers, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Landes, Maine-et-Loire, Pyrénées Orientales, Ariège, Dordogne, Tarn, Tarn-et-Garonne, Aude, Aveyron, Loire-Atlantique, Lot, Lot-et-Garonne, Hérault, Vendée, Vienne, Indre-et-Loire, Sarthe, Cantal, Charente, Charente -Maritime, Creuse, Cher, Lozère, Morbihan, Ille-et-Vilaine, Mayenne, Corrèze, Gironde, Deux-Sèvres et Haute-Vienne.

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Dix régions françaises dans la zone réglementée

La détection de foyers de MHE entraîne des mesures de lutte et de prévention spécifiques dans un rayon de 150 km autour des foyers. La liste des communes concernées est consultable sur le site du ministère de l’Agriculture.

La zone réglementée s'étend sur dix régions en France : Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire, Bretagne, Normandie, Centre-Val de Loire, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est, Bourgogne-France-Comté.

La MHE est due a un virus, transmis par les culicoïdes. Les mêmes que ceux qui véhiculent la fièvre catarrhale ovine. 

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La zone vaccinale étendue à l'ensemble des communes des 21 départements

Afin de lutter contre la propagation de la maladie, une zone vaccinale a été mise en place en septembre dans un certain nombre de communes de 21 départements : Allier, Ardèche, Bouches-du-Rhône, Calvados, Cantal, Cher, Creuse, Drôme, Eure-et-Loire, Gard, Indre, Loir-et-Cher, Haute-Loire, Loiret, Lozère, Manche, Mayenne, Orne, Puy-de-Dôme, Sarthe, Vaucluse. "Le 13 décembre 2024, l’État a étendu la zone vaccinale à l'ensemble des communes des 21 départements cités", informe le ministère de l'Agriculture.

Le vaccin Hepizovac permet la certification aux échanges. Les bovins vaccinés par un vétérinaire avec ce vaccin pourront partir aux échanges sans analyse PCR.

Au 17 janvier, l'ensemble des doses d'Hepizovac du stock État ont été consommées mais il peut toujours être acquis sur le marché privé auprès des vétérinaires.

"Au-delà du coût des doses, l’État prend en charge la rétribution des vétérinaires pour la prescription et la délivrance des doses, ainsi que la remontée des informations à l’administration. En dehors de la zone vaccinale, le vaccin est disponible sur le marché privé. Tout éleveur peut se rapprocher de son vétérinaire pour faire vacciner son cheptel", précise le ministère de l'Agriculture.