Aller au contenu principal

La Coopérative Bio d'Ile-de-France met en place une filière blé dur bio

Pour répondre à la demande de la restauration collective, la Coopérative Bio Ile-de-France lance une filière de blé dur bio estampillée Ile-de-France. Ce sont 60 hectares qui sont sur le point d’être semés pour une première récolte prévue en juillet 2021.

Fabien Legendre, agriculteur-sociétaire de la Coopérative Bio d'Ile de France, cultive légumes, légumineuses et céréales, à Aubray dans l'Essonne (91).
© Coopérative Bio d'Ile de France

Créée en 2014 par quinze producteurs bio d’Ile-de-France, majoritairement maraîchers, la Coopérative bio d’Ile-de-France compte aujourd’hui 70 producteurs sociétaires et des productions variées, du légume au fruit, en passant par les œufs, le lait, ou le miel. Ses débouchés sont principalement la restauration collective mais elle se développe aussi en distribution.

Sollicitée il y a un an par la restauration collective, elle a initié une réflexion sur la faisabilité de mettre en place des cultures de blé dur bio en Ile-de-France, une région au climat peu propice. « Le blé dur bio est plutôt cultivée dans le sud-ouest. Nous avons un risque climatique ici avec une culture qui est difficile techniquement. Mais les tests que nous avons fait nous donnent bon espoir. Les semences ont été commandées et les semis ne vont pas tarder ou sont déjà faits chez certains producteurs », explique Nicolas Hallier, directeur de la coopérative.

Une première récolte attendue en juillet 2021

Huit producteurs se sont lancés dans cette culture, pour une surface cultivée de 60 hectares. « Normalement, le blé dur bio a un rendement de deux ou trois tonnes par hectare. Du coup, nous nous sommes fixés un objectif de 100 tonnes au global pour fabriquer 50 tonnes pour la restauration collective et 50 tonnes pour les magasins », raconte le directeur. Le défi est aussi que cette filière soit suffisamment rémunératrice pour que de nouveaux producteurs s’y lancent. Pour cette première campagne, la coopérative valorise la tonne à 700 euros.

Si elle assurera la production, elle a fait appel à deux partenaires industriels pour transformer cette matière en pâte et couscous. Les premiers produits sont attendus au second semestre 2021. La restauration collective sera au départ le premier débouché de cette nouvelle filière. Mais la coopérative espère pouvoir l’étendre à la grande distribution. « Les débouchés sont là. Je n’ai pas de doutes sur la demande », assure Nicolas Hallier.

Rédaction Réussir

Les plus lus

Déclaration 2025 de revenus 2024 des agriculteurs : check-list pour ne pas passer à côté d’un avantage 
Portail Reussir
L’heure a sonné pour les agriculteurs de faire leur déclaration d’impôt relative aux revenus 2024. Pour n'oublier aucun…
Ecophyto : après le Nodu, et le controversé HRI1, l'Inrae propose un nouvel indicateur de risque agrégé pour mesurer l'utilisation et les risques des produits phytos
Grandes Cultures
Un peu plus d’un an après la révision de la stratégie Ecophyto du gouvernement et l’abandon du Nodu français au profit de l’…
Lait bio : 6 % d’éleveurs en moins en 2025
Les Marches
La filière lait bio peine à se redresser, avec une production qui continue de se replier, et une consommation qui peine à se…
« Nous ne perdons plus de vaches grâce aux tapis drainants installés sur les aires d’exercice de notre stabulation à logettes »
Machinisme
En Loire-Atlantique, le Gaec la Coulée a équipé les couloirs de sa stabulation de tapis drainants. Un investissement rentabilisé…
Huile d’olive bio en Lubéron : qu’est-ce qui fait le succès de La Bastide du Laval ?
Fruits et Légumes
Pas moins de 14 médailles obtenues en 2025, dont 4 obtenues lors du concours général agricole de Paris : c’est le palmarès…
Commerce équitable : Max Havelaar étudie une filière viande bovine avec Elvea Île-de-France
Bovins Viande
Max Havelaar lance une expérimentation avec l'organisation de producteurs Elvea Nos bovins d'Île-de-France pour construire une…
Publicité