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« Il faut inscrire la souveraineté alimentaire dans la loi » demande la FNSEA

Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, affirme la détermination du syndicat majoritaire agricole à obtenir des réponses concrètes après plusieurs jours de mobilisation. 

Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, sur Europe 1.
Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, sur Europe 1.
© Europe 1

« Notre détermination est totale. J’ai entendu le message toute la nuit lors des discussions avec des agriculteurs », a prévenu Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, ce matin sur Europe 1 et CNews, alors que de nouvelles mesures pour l’agriculture sont attendues dans la journée. « On attend des mesures d’urgence, des mesures européennes, et on a besoin que ça s’inscrive dans la loi. Ce qui se passe là n’est pas un feu de paille. Ce n’est pas une poussée de fièvre, on va prendre deux doliprane et les gens vont rentrer. Ce qu’on veut c’est que soit inscrit dans le dur le fait que la souveraineté alimentaire est quelque chose qui devient central », a-t-il poursuivi.

 

Lire aussi : Marc Fesneau promet de nouvelles mesures au monde agricole sous 48 heures

La FNSEA demande un changement de logiciel sur l'agriculture

« On demande un changement de logiciel » a déclaré le président de la FNSEA affirmant continuer à négocier avec le gouvernement. Arnaud Rousseau a été reçu hier soir par Gabriel Attal et Marc Fesneau pendant plus de 3h30. « Le gouvernement a entendu le message. Notre détermination doit aboutir et on sait que ca va prendre quelques jours », a-t-il ajouté.

Lire aussi : Ce qui bloque l’agriculture française, selon le céréalier David Forge

« On veut nourrir les Français pas les affamer »

« On n’est pas là pour ennuyer les gens mais pour les nourrir. On a fait le choix de ne jamais aller à Rungis car notre but n’est pas de les affamer mais de les nourrir », a par ailleurs répondu Arnaud Rousseau à la journaliste Sonia Mabrouk qui l’interrogeait sur le blocage de Rungis annoncé par la Coordination rurale.

« Il y aura des élections dans un an (aux Chambres d’agriculture, NDRL) on n’est pas dans le temps de la campagne », a-t-il renchéri.

Lire aussi : « Sur les retraites agricoles, on ressent vraiment du mépris de la part du gouvernement »

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