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Les semences françaises rayonnent à l'étranger

© Jean-Charles Gutner

La filière des semences végétales françaises se porte bien et le savoir-faire des semenciers s'exporte bien.

Le ministère de l’Agriculture dit de ce secteur qu’il est « de premier plan pour la France ». Comprenez : il rapporte de l’argent, notamment à l’export. Et c’est le cas. Les semences françaises, le secteur de premier plan, génèrent un chiffre d’affaires de 1, 45 milliard d’euros hors de nos frontières. La France est d’ailleurs en haut du podium pour ces exportations mondiales et également sur la marche la plus haute, au niveau européen cette fois, pour sa production.

C’est ce qui apparaît dans une infographie mise en ligne sur le site Alim’Agri en mai.

 

Les données de 2016 sont même légèrement revues à la hausse par les chiffres 2016-2017 du Gnis, le Groupement national interprofessionnel des semences et plants, pour qui l’export de semences représente près de 1,62 milliard d’euros. Les ventes France sont légèrement supérieures avec 1, 69 milliard d’euros. Globalement, le secteur des semences et plants français pèse donc près de 3, 31 milliards d’euros et sa balance commerciale est largement excédentaire. Avec l’équivalent de 666 millions d’euros de semences importés, le solde atteint 951 millions d’euros.

 

Côté cultures, c’est le maïs (comptabilisé avec le sorgho) qui est en tête des ventes. Les semences potagères et florales occupent la deuxième place de ce palmarès et les céréales la troisième.

Bien sûr, le ministère rappelle également dans son infographie que « pour échanger ou commercialiser des semences d’espèces réglementées, il faut qu’elles soient inscrites au catalogue officiel des variétés et certifiées ». Les semences non inscrites au catalogue peuvent être cultivées mais pas commercialisées. Ni échangées, que ce soit à titre onéreux ou gratuit. Et voilà pourquoi le « petit carré de Caen » est un haricot que l’on ne trouve que dans le jardin du voisin !

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