Les salaisonniers de l’Ile de beauté chassent les idées reçues
L’épisode 1 est en ligne. Quatre autres suivent. Au travers de vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, les salaisonniers corses ont décidé de combattre la désinformation et de défendre leurs produits de qualité.
C’est le 1er épisode d’une web-série qui a décidé de tordre le cou aux contre-vérités sur la charcuterie de l’Ile de beauté. Une mise au point nécessaire alors que les salaisonniers corses ont entrepris, depuis 2009, une démarche en vue de l’obtention de l’IGP. Sept produits sont candidats à l’Indication géographique protégée « charcuterie Ile de beauté » : le jambon sec, saucisson sec, figatellu, lonzo, coppa, bulagna et panzetta.
La première vidéo a été mise en ligne sur les réseaux sociaux ce mardi 20 mars. Un one-man-show de 48 secondes. L’acteur porte beau une tenue qui n’est pas sans rappeler les couleurs du drapeau régional. L’accent, aussi, est impeccable. A l’évidence, ce n’est pas un rôle de composition. L’homme s’appelle Toussaint Delair. Son métier : porte-parole du consortium des salaisonniers corses. C’est donc naturellement qu’il a décidé de valoriser le savoir-faire insulaire.
Cette semaine, il nous explique pourquoi le cochon chinois ne peut pas entrer dans le jambon corse : tout simplement parce que c’est INTERDIT … par la directive européenne 2002/994/CE. Fin de l’épisode 1.
Quatre autres vont suivre à un rythme bihebdomadaire.
L’opération a pour objectif de mettre fin à « 30 ans de légendes » et de faire reconnaître une tradition « séculaire et identitaire ».
Dans quelques jours, le consortium vous parle du Figatellu, qui ne pousse pas dans les arbres et se conserve au réfrigérateur.
La charcuterie de l'Ile de Beauté sur Facebook. Episode 1 : Le cochon viendrait de Chine.