Les Safer, un des acteurs de la préservation des terres agricoles françaises
Les terres agricoles sont convoitées. Il faut lutter contre l'artificialisation et les protéger. « Il faut se réveiller avant qu’il ne soit trop tard ! », pense Gilles Flandin, président de la SAFER Auvergne Rhône-Alpes.
Les terres agricoles sont convoitées. Il faut lutter contre l'artificialisation et les protéger. « Il faut se réveiller avant qu’il ne soit trop tard ! », pense Gilles Flandin, président de la SAFER Auvergne Rhône-Alpes.

« Accéder au foncier n’est pas facile pour un jeune qui veut s’installer ». C’est L’Auvergne agricole qui l’observe. Dans son article, Charlotte Rolle revient sur une conférence organisée dans le cadre du Sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand par la Safer régionale le 3 octobre.
« Quels acquéreurs de foncier agricole demain ? Quel modèle agricole pour nos territoires ? C’est à ces questions que les intervenants se sont attachés à répondre lors de cette rencontre.
Différents partenaires sont venus débattre de ces sujets : des représentants du Crédit agricole, de Terre de Liens, de la FNSEA, des JA et de la DRAAF. L’invité « grand témoin » était Christophe Gruy, industriel lyonnais, devenu récemment propriétaire viticole dans le Beaujolais. Thierry Boulleau, directeur de la Safer Auvergne Rhône-Alpes, a orchestré les débats.
Si l’approche pour y parvenir peut-être différente, « tous sont convaincus de l’impérieuse nécessité de réguler le marché du foncier agricole pour pouvoir demain continuer à produire sur le territoire français », note le journal départemental. « Il faut durcir le droit d’urbanisme et protéger le foncier agricole », assure même le Directeur régional de l’Alimentation, de l’Agriculture et la Forêt.
Le résumé des différents échanges est à lire dans L’Auvergne agricole.
« La terre à qui ? »
En région Nouvelle-Aquitaine, la fusion de trois anciennes Safer régionales a permis de créer la Safer Nouvelle-Aquitaine. En Deux-Sèvres, une conférence départementale du foncier rural s’est déroulée le 8 octobre à Pompaire. La première depuis la réorganisation régionale, comme le relate Agri 79.
Dans chaque région, les Safer, Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural, ont un rôle « d’aménagement du territoire ». Et la question « la terre à qui ? » posée lors des discussions en Deux-Sèvres, se pose dans chaque région. Même si le prix moyen de l’hectare varie d’une région à l’autre et au sein d’un même région, « la France est le pays où les prix pratiqués sont les plus bas, en Europe », rapporte Agri 79.
Lire aussi dans l'Anjou agricole Le marché du foncier tend à renouer avec la normalité