Agribashing
Le président de la FDSEA des Vosges victime d'une intrusion sur son exploitation.
En matière d'agribashing, les années semblent se suivre et se ressembler. Deux actes d'intrusion se sont déjà produits en 2020 : dans la nuit du 17 au 18 janvier chez Philippe Clément dans les Vosges, dans le nuit du 1er janvier chez Etienne Fourmont dans la Sarthe. Une législation se met en place pour enrayer ces nouvelles formes d’action des militants de la cause animale.
En matière d'agribashing, les années semblent se suivre et se ressembler. Deux actes d'intrusion se sont déjà produits en 2020 : dans la nuit du 17 au 18 janvier chez Philippe Clément dans les Vosges, dans le nuit du 1er janvier chez Etienne Fourmont dans la Sarthe. Une législation se met en place pour enrayer ces nouvelles formes d’action des militants de la cause animale.

Nouvelle intrusion dans une exploitation agricole. Cette fois, les faits se sont produits à Marainville sur Madon dans les Vosges. L’agriculteur visé n’est autre que le président de la FDSEA, Philippe Clément, qui a découvert que des personnes s’étaient introduites chez lui dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 et avaient « taggé » ses bâtiments d’élevage. Pas d’effraction, des inscriptions dont la teneur est sans équivoque. Il y a tout d’abord « élevage : meutre ». Une lettre a été oubliée dans la précipitation et le manque de lumière mais on comprend de quel mot il s’agit. La seconde écriture vient d’ailleurs enfoncer le clou. Le message est clair et violent : « Assassin ».
La précédente intrusion dans un élevage était celle qui a eu lieu dans la nuit du 1er janvier chez Etienne Fourmont. L’agriculteur de la Sarthe avait répondu à nos questions et témoignait : « savoir qu’il y a des gens qui sont rentrés dans la ferme, c’est très perturbant ».
Dans un tweet posté le 18 janvier 2020, Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, « dénonce solennellement cette Nième agression » et invite à apporter son soutien à cette nouvelle victime.
Et sur Twitter, les soutiens sont nombreux.
La montée de l’agribashing et la multiplication des faits d’intrusion et actes de vandalisme a aussi conduit les députés et sénateurs à élaborer un projet de loi visant à réprimer ces actes. « Le Sénat a adopté début octobre une proposition de loi élargissant ‘ le délit d’entrave ’, pour répondre aux nouvelles formes d’actions des militants de la cause animale. Le texte doit encore être examiné par l’Assemblée nationale », précise Horizons.