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Production de pommes et poires
Les vergers écoresponsables font leur pub à la télé

Les « vergers écoresponsables » pommes poires sont en campagne de sponsoring d'émissions sur France 2 le lundi, France 3 et France 5 le jeudi, depuis le 27 janvier et jusqu’au 20 février. Ce label est un engagement que les producteurs de pommes et de poires peuvent valoriser auprès des consommateurs. Il équivaut à une certification haute valeur environnementale de niveau 2. Explications dans l'Oise agricole.

Le label a été créé en 2009 par l’Association nationale pommes-poires (ANPP). Les producteurs agréés « vergers écoresponsables » veulent montrer aux consommateurs leur engagement à améliorer leurs méthodes de production. Depuis 2013, l’adhésion à cette démarche leur donne une équivalence de certification « haute valeur environnementale » HVE 2. Le directeur de l’ANPP était l’invité de la réunion d’hiver du groupe de négoce Carré dans les Hauts de France. « Josselin Saint-Raymond est revenu sur les raisons qui conduisent les producteurs de pommes et poires françaises à être de plus en plus nombreux à franchir le pas », rapporte l’Oise agricole.

La certification HVE comprend un troisième niveau que le directeur de l’ANPP conseille d’atteindre, poursuit le journal. Selon lui, le niveau 3 est accessible par la voie de la technique. « Les exigences sont certes plus strictes » que ceux de la labellisation « vergers écoresponsables », commente l’Oise agricole, « mais à la clé, c’est la garantie d’une reconnaissance de la part d’ONG et des pouvoirs publics ». En effet, précise le journal, la certification HVE « émane du ministère de l’Agriculture ». Pour Josselin Saint-Raymond, « c’est un outil transversal que l’on peut ensuite utiliser comme argument marketing ».

« D’ici 2022, la moitié des vergers français déjà labellisés « vergers écoresponsables » devraient être certifiés HVE de niveau 3. De cette manière, la filière pommes-poires française compte bien être au rendez-vous des exigences fixées par les pouvoirs publics en matière d’approvisionnement de la restauration collective », ajoute le journal.

 

L’intégralité de l’article est à lire dans l’Oise agricole, avec notamment le témoignage d’Yves Chéron, polyculteur éleveur à Ver-sur-Launette et certifié HVE. L’agriculteur parle des audits auxquels il doit se soumettre tous les 18 mois et regrette le manque de « valorisation financière » des produits HVE.

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