Le biosourcé est l'avenir du plastique
Quand le maïs devient emballage, le plastique devient biosourcé. Un secteur d’avenir sur lequel s’est engagé l’entreprise française Carbiolice en 2016. La production se développe et les investisseurs suivent.
Notre vision du sac plastique a changé ces dernières années. Après avoir appris à s’en passer dans les grandes surfaces, on a appris à réutiliser celui des petits magasins. L’étape suivante, pour diminuer encore le contenu de nos poubelles, sera bientôt le compostage. Car le plastique est de plus en plus biosourcé. Celui de l’entreprise Carbiolice, basée dans le Puy-de-Dôme, est fabriqué à base de farine de maïs et de biopolymères. Le bio matériau entre dans la composition de sachets, bâches de paillage et films de routage de revues.
La société auvergnate qui revendique son « esprit start-up » est le fruit d'un partenariat entre Carbios (qui met au point des procédés dans le domaine des plastiques), le fonds SPI financé par le « Programme d'investissements d'avenir », et Limagrain Céréales Ingrédients (LCI).
Après avoir apporté 4 M€ au départ de l’entreprise en 2016, les investisseurs viennent de procéder à une nouvelle mise de fonds de 3,35 M€. Une enveloppe qui va permettre de financer la modification des lignes de production pour accompagner les développements de marché.
« Biodegradability is the future », peut-on lire en gros titre sur la page d'accueil du site. Et les investisseurs misent sur cet avenir.