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Produits laitiers : vers une nouvelle certification végane de l’alimentation des vaches

Après l’alimentation certifiée sans OGM, la filière laitière travaille sur une nouvelle certification liée à l’alimentation : la certification végane. Objectif : répondre à la demande sociétale de la génération des millennials avides de réassurance.

« L’ajout du logo végan sur les bouteilles de lait de vache pourrait apporter de la confusion pour le consommateur même si l’idée est intéressante », explique une association de consommateur.
© Studio Réussir

Les travaux sont encore en cours pour établir le cahier des charges et les modalités de contrôle de la future certification « alimentation végane des vaches laitières » qui, à l’image de l’alimentation sans OGM, pourrait bientôt apparaître sur les produits laitiers. Ce qui se profile serait le lancement des premières briques au deuxième trimestre 2024.

« Il faut écouter les demandes sociétales »

« Si l’alimentation des vaches laitières est végétale, notre principal problème est la présence des insectes à l’auge comme au pâturage qui peuvent être ingérer accidentellement par les vaches », explique un ingénieur en charge du dossier. La solution la plus simple à mettre en place serait l’utilisation massive de pesticides. Une solution qui n’a évidemment pas été retenue.

La lutte biologique apparaît comme une solution grâce au lâcher d’ennemis naturels aux insectes présents dans les prairies et dans les bâtiments laitiers. Un travail de recensement des insectes nuisibles présents dans les exploitations laitières est en cours dans tout l’hexagone. « Nous essayons de cibler au mieux territoire par territoire les insectes qui pourraient être ingérés accidentellement par les vaches. Ce ne sont pas les mêmes selon les régions », explique un scientifique.

Une plus-value de 10€/1000 l

Une étude d’un cabinet de conseil auprès de jeunes consommateurs français représentatifs à montrer qu’ils seraient largement enclins à payer plus cher pour ce type de produit. Cette meilleure valorisation des produits laitiers en rayon des supermarchés pourrait conduire à une prime de 10€/1000 litres de lait payé aux producteurs. En face, les surcoûts d’une telle certification ne sont pas encore connus. Il est donc difficile d’évaluer l’intérêt ou non pour un éleveur de se lancer dans la démarche alimentation végane.

Déjà des laiteries allemandes ont pris contact avec la filière française pour initier un référentiel harmonisé au niveau européen. Une coopération qui pourrait retarder la mise en place de la nouvelle certification même si les laiteries françaises assurent vouloir tenir le calendrier du 1er avril prochain.

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