« Nous sommes quasi-autonomes en bio avec des vaches à 10 000 kilos »
Le Gaec bio La Croix Brillet, en Maine-et-Loire, concilie productivité et autonomie protéique grâce au pâturage et au séchage en grange. Un beau défi relevé avec succès et qui porte ses fruits sur le plan technique et économique.

Jean-Louis Hamard. « Nous avons aujourd’hui de bons résultats grâce à un parcellaire groupé, à des fourrages récoltés au bon stade, au séchage en grange et au bol qui permet de bien mélanger la ration. »
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V. Bargain

Le bol permet de mélanger et distribuer la ration et sert aussi à préparer le concentré fermier. Celui-ci est ensuite stocké dans un silo élévateur et envoyé dans trois DAC.
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Le concentré fermier est stocké dans un silo élévateur et envoyé dans trois DAC.
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Produire près de 10 500 litres de lait par vache en bio, sans ensilage de maïs, en achetant seulement 30 tonnes de soja par an, avec des vaches en forme qui vieillissent bien. Tel est le credo du Gaec La Croix Brillet, qui élève 135 vaches prim’Holstein produisant 1,1 million de litres de lait. « Quand nous avons créé le Gaec en 2006 par association de trois fermes voisines, nous nous sommes retrouvés avec un parcellaire très groupé, favorable au pâturage, explique Jean-Louis Hamard, un des cinq associés du Gaec. Nous avons alors choisi de miser sur l’herbe et nous avons créé un site neuf au centre des parcelles, pour optimiser le pâturage. »