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L'OP Lait bio Seine et Loire a signé un accord cadre avec Agromousquetaires

Les 52 exploitations laitières biologiques collectées par la Laiterie Saint Père (groupe Agromousquetaires) et adhérentes de l'OP bénéficient de cette formalisation de leurs relations contractuelles.

L'accord cadre, signé fin juin, régit les relations contractuelles entre l'Organisation de Producteurs OP Lait bio Seine et Loire et la Laiterie Saint Père en Loire-Atlantique. Il définit notamment les modalités de détermination du prix du lait. La formule de prix tient compte des coûts de production - ou plutôt du prix de revient moyen - des éleveurs. Pour l'année en cours, la Laiterie Saint Père garantit à ces exploitations un prix payé minimum de 486 €/1000 l (toutes primes incluses). "Le principe de base de la formule de prix est le même qu'avec nos autres partenaires collecteurs transformateurs (Lactalis, Danone, Triballat Noyal, Sill, Montsûr) : 50% est basé sur un prix de revient de référence et 50% est basé sur un prix de marché", précise Ivan Sachet, animateur de l'OP, qui représente 453 exploitations du Nord Ouest de la France en contrat avec les six laiteries citées.

Rappelons qu'en parallèle, l'OP lait bio Seine et Loire déploie une charte de production qui concerne tous les adhérents, avec des critères de pâturage (au moins 20 ares accessibles par vache, un minimum de 210 jours d'accès au pâturage par an, au moins 75 % d'herbe dans la SFP) et une alimentation du troupeau 100 % origine France, hors minéraux.

La démarche Merci! motive les adhésions

Les adhérents de l'OP bénéficient aussi de la démarche Les éleveurs vous disent Merci!. C'est en février 2020 que le lait bio demi-écrémé Merci! a été lancé dans les magasins Intermarché et Netto.

"La démarche Merci! nous plaît car le prix au consommateur - à 1,04 €/l - ne dégrade pas la valeur du lait bio. A l'OP, nous ne voulions pas descendre sous 1 €", témoigne Joris Lefort, représentant des 52 adhérents à l'OP collectés par la Laiterie Saint Père. "Cette démarche nous plaît et plaît au consommateur car il y a un affichage sur l'emballage des prix qui reviennent à chaque maillon : près de 53% aux producteurs - notre objectif était de 50% au moins -, 22% à la laiterie et plus de 19% au distributeur. Le prix garanti au producteur est de 550 €/1000 l sur les volumes vendus." Concrètement, la différence entre ce prix et celui qui a été réellement payé aux éleveurs est multiplié par les volumes vendus, ce qui donne l'enveloppe de la prime Merci!. En mai dernier, les adhérents de l'OP ont ainsi reçu une prime de 151 712 euros, soit en moyenne 3 371 € par exploitation (45 adhérents en 2020).

Des magasins impliqués

Pour Joris Lefort, ce n'est pas un coup de communication du groupe. "Même s'il n'y a que deux signatures : de l'OP et d'Agromousquetaires, c'est une forme d'accord tripartite, entre les producteurs, la Laiterie Saint Père du groupe Agromousquetaires, et les magasins Intermarché et Netto du groupe. J'ai le sentiment que tous veulent défendre ce prix. Les volumes vendus commencent à représenter quelque chose : 2 millions de litres depuis le lancement. Nous savons que le lait bio en brique sous MDD Pâturages sera arrêté ; cela fera de la place dans les rayons des magasins pour la brique de lait Merci!." Les éleveurs ambassadeurs participent aussi à la dynamique de la marque, en allant en magasin à la rencontre des consommateurs.

Pour l'OP, l'intérêt de la démarche est aussi de fédérer davantage les producteurs. Depuis le début de la démarche, des producteurs ont rejoint l'OP. "L'objectif est d'atteindre plus de 90% de taux d'adhésion. Et nous espérons que cet accord fasse tâche d'huile." 

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