Aller au contenu principal

Le prix des produits laitiers français exportés plafonne

La France ne développe plus ses volumes exportés, et elle ne parvient pas à améliorer ses prix. © G. Omnès
La France ne développe plus ses volumes exportés, et elle ne parvient pas à améliorer ses prix.
© G. Omnès

La capacité à bien valoriser chaque tonne de lait à l’export ne serait plus l’apanage des laiteries françaises selon l’analyse de l’Institut de l’élevage sur six pays : la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Danemark, l’Irlande et la Pologne. En 2008, la France tenait encore la dragée haute, avec un niveau moyen de valorisation des exportations de plus de 700 euros la tonne en équivalent lait. Tout juste était-elle talonnée par le Danemark et les Pays-Bas. Depuis, ces derniers ont rattrapé la France et l’ont même dépassée. En 2018, la filière danoise valorise ses exportations à 803 €/t et la filière néerlandaise à 738 €, tandis que la France plafonne à 691 €/t. L’Irlande a rattrapé la France depuis cinq ans.

Les Danois et les Néerlandais passent en tête

"Les Néerlandais importent et réexportent avec une bonne plus-value. Les chiffres révèlent leur talent de commerçants. Au Danemark, Arla Foods a développé fortement le bio", commente l’Institut de l’élevage. La France ne développe plus ses volumes exportés et elle ne parvient pas à améliorer ses prix. Pourtant, les laiteries ne cessent de clamer qu’elles cherchent des marchés valorisant à l’export. Où est le hic ? "Les laiteries françaises vont moins sur le marché européen, concurrencées par les autres grandes entreprises européennes, et vont davantage sur le grand export qui est plus volatil et plus risqué", estime Gérard You de l’Institut de l’élevage.

Les plus lus

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans leur bâtiment vaches laitières</em>
« Nous sommes passés de 8 300 à 14 500 litres de lait corrigé par vache en cinq ans »
Le Gaec des Landelles, en Loire-Atlantique, a maximisé la production de matière utile par logette. Les divers leviers…
<em class="placeholder">Estelle et Sylvain Quellier, éleveurs et associés du Gaec des prairies normandes</em>
« Nous réinvestissons pour assurer l'avenir de notre ferme laitière dans l'Orne »

Avec 80 vaches laitières en AOP camembert de Normandie, Estelle et Sylvain Quellier ont choisi d'améliorer les conditions…

<em class="placeholder">franck et </em>
Élevage laitier bio : « Nous avons le goût de la productivité en Mayenne »

La moyenne d’étable du Gaec Hivert, en Mayenne, s'établit à 8 500 kg de lait en bio. Équipé de deux robots de traite…

<em class="placeholder">vaches rouges flamandes</em>
Race laitière locale : la filière rouge flamande mise sur la valorisation de sa viande et des fromages locaux
L’Union rouge flamande mise, entre autres, sur la valorisation du produit viande pour continuer à tirer la race à petits…
vaches laitières au pâturage dans une prairie permanente du Grand Est
PAC et prairie permanente : quelles sont les règles de retournement ?

Dans quel cas un agriculteur peut-il retourner une prairie permanente ? En France, la conditionnalité de la PAC impose un…

<em class="placeholder">Maxime Besnard, éleveur, dans sa luzernière.</em>
« La réussite de l’implantation de la luzerne tient à une somme de petits détails »
Installé en Ille-et-Vilaine en bio, Maxime Besnard sème quatorze hectares de luzerne par an en association avec du trèfle nain et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière