Aller au contenu principal

Le nombre d'éleveurs laitiers bio passe sous la barre des 4000

Le nombre d'exploitations en lait de vache bio collectées en France a baissé à 3944 en janvier 2024. La moitié de la baisse est due à des cessations laitières, voire de toute activité agricole.  

vaches laitières en agriculture biologique dans une prairie
Le nombre d'exploitations lait de vache bio diminue depuis septembre 2022.
© C. Pruilh

Le nombre d'exploitations bio collectées en France a baissé à 3944 en janvier 2024. Soit une diminution de 4,6 % par rapport à janvier 2023. « Pour la première fois, cette baisse du nombre de livreurs bio est supérieure à celle observée en conventionnel (-4,2 %) », pointe le Cniel. C’est aussi la première fois depuis fin 2020 que le nombre de points de collectes bio repasse sous les 4 000.

Par rapport au maximum atteint en septembre 2022, cela représente une baisse de 8 %. « La moitié de cette baisse est due à un retour au conventionnel. L'autre moitié est due à des cessations laitières, voire des cessations agricoles », ajoute Corentin Puvilland, du Cniel.

Un prix du lait 2023 en légère hausse

Pourtant, le prix du lait bio réel payé (avec les taux réels) a atteint 517 euros les 1000 litres sur 2023, en hausse de 5,4% par rapport à 2022 (Source : FranceAgriMer). Mais avec des disparités importantes entre laiteries, et un écart qui s'est resserré avec le prix du lait conventionnel. 

Lire aussi Les éleveurs se sentent abandonnés face à d’importantes pertes

Jusqu'en 2021, l'écart de prix payé au producteur entre le lait conventionnel et bio était entre 100 et 150 euros. Ce prix est calculé sur un an glissant pour neutraliser l'effet saisonnalité. Depuis, le prix du lait conventionnel a passé un cap, alors que celui du lait bio a augmenté dans une moindre mesure. En 2023, l'écart était de 46 euros/1000 l entre le prix annuel conventionnel et le prix annuel bio. 

Les plus lus

 Chauffeur-Ramasseur de lait
Lactalis veut réduire sa collecte de lait en France

La dernière médiation avec l’Unell le laissait présager, Lactalis l’a officialisé lors de la présentation de ses résultats…

Guillaume Dousset, éleveur à Frossay en Loire-Atlantique
« Nos bœufs prim’Holstein croisés hereford sont finis un an avant nos autres bœufs »

En Loire-Atlantique, les parcelles de marais de Guillaume et Maxime Dousset sont valorisées avec des bœufs croisés prim’…

Soins vétérinaires : « Nous avons opté pour un forfait de 37 euros par vêlage pour le suivi de nos vaches »

Certains éleveurs contractualisent les soins de leur troupeau avec leur vétérinaire. Le forfait permet un suivi régulier des…

Franck Bonraisin, associé du Gaec La Morice
« Nous avons gagné 10 €/1 000 l grâce à une vraie stratégie de renouvellement »

Depuis deux ans, le Gaec La Morice utilise le génotypage et la semence sexée pour limiter le nombre de génisses de…

Anne et Jean-Marc Le Vourc’h, éleveurs
« En produisant moins de lait, nous avons amélioré notre marge brute de 100 €/1 000 l en un an »
Dans le Finistère, depuis qu’ils ont désintensifié leur système, Anne et Jean-Marc le Vourc’h ont amélioré tous les indicateurs…
Après maïs, il est conseillé de semer dense (15 kg/ha de ray-grass pur, 13 kg/ha de ray-grass + 5 à 13 kg/ha de trèfle, 13 kg/ha de ray-grass + 8 à 10 kg/ha de vesce, ...
Quel couvert semer après un maïs ?

Très présents dans la nouvelle PAC, les couverts ont des atouts agronomiques, environnementaux et pour l’alimentation des…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière