Courants parasites : les chambres d’agriculture demandent un texte de loi pour prévenir les effets sur les élevages
Chambres d’Agriculture France demande un texte législatif sur les « courants parasites » auxquels les élevages français sont « potentiellement exposés ». Dans un communiqué du 4 juillet, les chambres veulent qu’un « état des lieux électrique et technico-économique » soit réalisé pour les futurs aménagements énergétiques.
Chambres d’Agriculture France demande un texte législatif sur les « courants parasites » auxquels les élevages français sont « potentiellement exposés ». Dans un communiqué du 4 juillet, les chambres veulent qu’un « état des lieux électrique et technico-économique » soit réalisé pour les futurs aménagements énergétiques.

Dans le contexte du plan pluriannuel de l'énergie (PPE), Chambre d’Agriculture France demande dans un communiqué du 4 juillet d’y ajouter un texte législatif dédiés aux « courants parasites ». Les chambres souhaitent qu’un « état des lieux électrique et technico-économique » soit réalisé pour tous les futurs aménagements énergétiques. Selon elles, des « courants parasites » circulent « de manière non maîtrisée dans les éléments conducteurs des bâtiments, du sol ou des structures métalliques des exploitations ». Ce qui peut « accidentellement traverser le corps des animaux d'élevage, affectant leur productivité », explique Chambres d’Agriculture France.
Un amendement afin de repérer les exploitations et les sites d’élevage
Ces dernières affirment donc l’utilité d’un amendement au plan pluriannuel de l'énergie (PPE) afin de « réaliser un repérage des exploitations et des différents sites d'élevage autour des futurs projets d'aménagements énergétiques et de télécommunication mobile ».
L'objectif est de « sécuriser les éleveurs, de les sensibiliser à la qualité électrique de leurs installations, et de faciliter le dialogue entre les différentes activités agricoles et les infrastructures énergétiques et de télécommunication », soutiennent les chambres.
En mars dernier, le réseau de transport d’électricité (RTE) avait été condamné par la Cour d’appel de Caen à verser plus de 440 000 euros à un ancien éleveur laitier normand afin de le dédommager pour des cas de « courants parasites ». Ces dysfonctionnements étaient liés à l’installation à proximité de son élevage d’une ligne à très haute tension.
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