Aller au contenu principal

L'air ambiant bientôt sous haute surveillance

© Patrick Cronenberger

Alors que la dangerosité potentielle ou réelle des pesticides s’invite au quotidien dans l’actualité, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, l’Anses, vient d’être missionnée pour améliorer la qualité de l’air ambiant.

Pas moins de quatre ministères, celui de l’agriculture, de l’écologie, de la santé et du travail, ont chargé l’agence d’apporter son expertise scientifique pour évaluer et réduire la présence des produits phytosanitaires dans l’air.

Tâche difficile. Car si « les expositions alimentaires sont de mieux en mieux connues », note l’Anses, il n’en va pas de même pour ce que l’on respire : « la voie aérienne reste insuffisamment documentée ».

Pour s’atteler à ce dur labeur, l’agence a publié une série de recommandations pour « la mise en œuvre d’une surveillance nationale des pesticides dans l’air ambiant ». Avant de lancer la véritable traque, une « campagne exploratoire d’un an est prévue ». Aux commandes pour cette première étape : le Laboratoire central de la surveillance de la qualité de l’air et les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air. Nom de code : LCSQA et AASQA. Cette étape préliminaire permettra de finaliser la « liste socle » des substances actives « hautement prioritaires » et « prioritaires » pour la surveillance nationale. Pour le moment, une liste métropolitaine comprend 22 substances actives dans la première catégorie et 10 dans la seconde. Mais de nombreuses autres matières actives utilisées dans la métropole ainsi qu’en Guyane, à la Réunion, à la Martinique et en Guadeloupe, doivent être « explorées » pour venir éventuellement s’ajouter aux 32 déjà retenues. Au total, près de 90 substances prioritaires doivent être évaluées.

Mieux identifier les risques ne supprime pas le danger mais il peut permettre de contribuer à le diminuer et à mieux se protéger. Bien respirer est un véritable enjeu de santé publique mais un travail de longue haleine.

Plus d'infos sur le site de l'Anses.

Les plus lus

Carte des zones réglementées en lien avec la DNC au 30 octobre 2025
Dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) : le nombre de foyers atteint 96 après un nouveau cas dans les Pyrénées orientales

Le ministère de l'Agriculture annonce ce jour un nouveau cas de DNC les Pyrénées orientales portant le bilan à 96 foyers de…

Agriculteur faisant une déclaration de MAEC sur son ordinateur dans le cadre de la PAC.
Aides PAC 2023-2027 : quelles sont les productions affectées par la réforme ?

Après la réforme de la PAC entre 2022 et 2023, les aides PAC ont changé pour 61 % des exploitations, avec 27 % en baisse et 34…

Parc de machines agricoles en élevage laitier en Maine-et-Loire
Coûts de mécanisation en agriculture : « Il y a encore des économies possibles, d’environ 17 600 euros par an et par exploitation dans les Pays de la Loire »

Une étude de l’Union des Cuma des Pays de la Loire pointe des économies sur les charges de mécanisation réalisables pour 60…

Cartes des foyers de FC03 et FCO8 depuis le 1er juin 2025
Les cas de FCO 3 et 8 progressent toujours sur le territoire

Selon les derniers chiffres du ministère de l’Agriculture en date du 30 octobre, 6523 foyers de FCO de sérotype 3 et 3020…

Gendarmes contrôlant une camionnette blanche
DNC : 8 verbalisations sur 679 points de contrôle des mouvements de bovins

La ministre de l’Agriculture fait le point sur les contrôles renforcés visant les mouvements illicites de bovins, responsables…

Carte des cas de DNC en Catalogne au 21 octobre 2025.
Dermatose nodulaire contagieuse bovine : en Espagne, le nombre de cas de DNC grimpe à 17

Le dernier bilan fait état de 17 foyers de DNC enregistrés en Catalogne soit sept de plus en une semaine. 

 …

Publicité