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Coproduits : les gisements progressent

L’équilibre de nombreuses filières des IAA repose sur la bonne valorisation de leurs coproduits. Réséda vient de livrer une véritable encyclopédie des gisements et des valorisations dans son enquête 2017. 

Environ 12,1 Mt de matières sèches au moins : voici le gisement des coproduits des industries agroalimentaires selon Réséda, le réseau pour la sécurité et la qualité des denrées animales. Cette plate-forme d’échanges a renouvelé son enquête de 2007 qu’elle a présentée, le 22 novembre, devant une salle comble. Elle montre que les gisements ont progressé d’au moins 2 Mt en dix ans, principalement sous l’effet des politiques publiques soutenant les biocarburants notamment. Les oléoprotéagineux représentent ainsi désormais 29 % du total. La sucrerie (14 %) et l’amidonnerie (13 %) contribuent également largement aux volumes.

La nutrition animale, gros consommateur de coproduits

Pour Bénédicte Renaud, directrice de Réséda, la sucrerie et la brasserie devraient dans le futur contribuer encore plus aux volumes à valoriser alors que l’évolution de la position de l’UE sur les biocarburants laisse planer des doutes sur les ressources en tourteaux et en drêches. Ce qui interroge les professionnels de la nutrition animale. Elle valorise en effet 76 % des coproduits : soit directement en élevage (12 %), généralement autour des usines de production, soit dans les pet food (4 % notamment pour les coproduits des industries de la viande et de la pêche), soit dans les usines d’aliments pour animaux de rente qui absorbent 60 % des ressources disponibles en s’approvisionnant directement auprès des usines productrices soit auprès d’intermédiaires comme les adhérents de Valoral (traitement des écarts de biscuiterie par exemple). L’alimentation animale consomme 2,8 Mt de matières sèches de coproduits qu’il y a dix ans. Elle reste bien une base incontournable des filières. La méthodologie retenue pour l’enquête, via les organisations professionnelles. L’enquête reste à compléter puisque 5 organisations contactées n’ont pas répondu mais les principales ressources sont clairement identifiées. A l’avenir Réséda devrait également creuser les aspects territoriaux sur le modèle du travail déjà engagé par l’Institut technique de la vigne et du vin.

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