Aller au contenu principal

C.C. Benoist

Une approche segmentée du marché blé tendre

SEMENCES. L’image de C.C. Benoist dans la filière céréalière a toujours été celle d’une société au sérieux et au savoir-faire reconnus dans le domaine des semences. L’ancienne firme familiale, maintenant filiale du groupe Syngenta, est en effet un acteur sur ce marché depuis plus de cent ans.

Sa bonne connaissance de la filière blé tendre l’amène maintenant à avoir une vision segmentée du marché français. Tout d’abord, selon un axe pédoclimatique, classant les variétés des plus tardives au plus précoces. Puis selon un axe qualitatif et selon une segmentation définie par les filières elles-mêmes, dont les débouchés et les cahiers des charges sont de plus en plus précis. Le semencier, installé à Orgerus dans les Yvelines, s’est donc rapproché de ces différents acteurs afin de prendre en compte leurs attentes et celles de leurs clients finaux. Une exigence des acteurs de l’aval qui est bien sûr un facteur supplémentaire de segmentation du marché.

Une situation que l’on connaît bien sur notre filière en premier lieu au niveau de la meunerie et de la biscuiterie, mais aussi en amidonnerie, alimentation animale et, bien entendu, sur l’exportation.

Utilisant des outils d’analyses pointus qu’il met aujourd’hui à la disposition de ses clients, le semencier travaille sur une segmentation du marché qui prend en compte à la fois les aspects géographiques et qualitatifs, mais aussi les spécificités régionales et les attentes spécifiques des débouchés.

Dans ce contexte, C.C. Benoist souhaite bien sûr répondre au plus prêt de la demande des utilisateurs, et donc être présent sur chacun des segments du marché avec au moins une variété. Actuellement, avec celles en cours d’inscription, le semencier français pourra proposer un catalogue de 17 variétés. La firme compte beaucoup par exemple sur Instinct, la nouveauté la plus programmée en multiplication cette année en France et déjà en observation sur la liste de l’Association nationale de la meunerie française (ANMF). Ce blé tendre supérieur (BPS), demi-précoce, est adapté aux semis précoces, il est résistant au froid, ainsi qu’à la Mosaïque. Autre variété intéressante : Incisif est un blé demi-tardif, rustique, avec un haut potentiel de rendement et adapté également aux semis précoces. Multi-tolérant aux maladies du feuillage, c’est une variété à suivre. Même si Orvantis n’a peut-être pas rencontrer le succès escompté, c’est une des variétés les plus cultivées en France, qui a prouvé sa grande souplesse au niveau des dates de semis et est devenue une référence en rendement.

Parmi les nouveautés prochaines, il en est une sur laquelle C.C. Benoist porte de grands espoirs. Son nom de code actuel, PR22R58. Elle présente un excellent compromis entre exigences agronomiques et technologiques. Un équilibre très recherché par la filière, qui contente les producteurs au niveau de son comportement en cours de végétation et qui va permettre par sa qualité technologique de lui apporter une vraie valeur ajoutée. Son potentiel de rendement est donc important, tout comme sa souplesse de semis.

Par ailleurs, C.C. Benoist a mis en place des outils pointus tels que “Flash Infos”, une base de données qui regroupe des informations sur plus de 200 variétés, 270 lieux d’essais et plus de 40 critères, tels que le taux de protéines, les résistances aux maladies ou encore les qualités technologiques. Utilisée initialement en interne par le semencier pour le développement et le positionnement de ses variétés, cette base de données est maintenant mise à disposition de sa clientèle.

Une véritable mine d’informations offertes aux professionnels dans le cadre d’un partenariat fort.

Parallèlement à “Flash Infos”, C.C. Benoist a mis en ligne son nouveau site Internet qu’il a voulu plus proche des attentes des professionnels du secteur céréalier. Le site met l’accent sur l’accessibilité à l’information et propose des outils d’aide à la décision, secteur par secteur, avec un espace réservé à la meunerie, à la semoulerie, à l’alimentation animale ou encore à la brasserie. Le semencier a développé des présentations originales positionnant chaque variété de sa gamme vis-à-vis d’un profil technique idéal.

C.C. Benoist reprend donc du poil de la bête. Son catalogue renouvelé et sa nouvelle phylosophie du marché le positionnent comme un acteur majeur du secteur céréalier.

Les plus lus

Illustration de Donald Trump et Xi Jinping s’affrontant dans un bras de fer, symbolisant la rivalité commerciale entre les États-Unis et la Chine.
Taxes douanières : Donald Trump est-il en train de pousser les acheteurs chinois vers l’orge française ?

Lors du colloque du 3 avril sur les orges brassicoles à Orléans, Alexis Garnot, trader chez Soufflet Négoce, a alerté sur les…

Illustration d’un port de commerce avec des grues, un navire cargo et un tas de blé symbolisant les exportations céréalières françaises vers l’étranger
Taxes douanières de Donald Trump : FranceAgriMer confirme le manque de visibilité sur le prix des céréales

FranceAgriMer a présenté le 16 avril la situation des marchés céréaliers au niveau mondial, européen et français pour le mois…

Damien Cariou fondateur et CEO de Syndev téléphone à la main dans un champ
Agriculture régénérative : Comment gérer la donnée au sein d'une filière ?

Les filières engagées dans l’agriculture régénérative et/ou bas carbone font face à des besoins croissants dans la gestion des…

Engrais chimique en granulé.
Marché des engrais : activité calme malgré le recul des prix de l’azote

L’activité du marché des produits azotés reste modérée durant avril, période de réapprovisionnement. 

Marché des céréales du 8 avril 2025 - Les prix du blé tendre français repassent la barre des 215 €/t, dans le chaos ambiant créé par la guerre commerciale états-unienne

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 4 et le 7 avril 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Alexis Garnot fait une intervention pour présenter la tendance marché 2025 des orges brassicoles lors du colloque Arvalis des orges brassicoles du 3 avril à Orléans.
« La prime brassicole de 50 €/t est actuellement peut-être un peu chère dans le contexte de marché présent », alerte Alexis Garnot

Dans le cadre du colloque sur les orges brassicoles, organisé par Arvalis le 3 avril à Orléans, Alexis Garnot, trader chez…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne