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Environnement
Brésil - Lula signe des décrets pour lutter contre la déforestation

À peine arrivé au pouvoir, Luiz Inácio Lula da Silva s'emploie à défaire l'action politique de son prédécesseur, pour assurer efficacement la protection de l'Amazonie, notamment en renforçant la lutte contre sa déforestation, qui avait explosé pendant le mandat de Jair Messias Bolsonaror

La déforestation annuelle moyenne au Brésil a augmenté de 75% par rapport à la décennie précédente, selon les données officielles de l’Institut national de recherches spatiales (INPE)
© TNeto (Pixabay)

"Le Brésil n’a pas besoin de déboiser pour maintenir et agrandir ses surfaces agricoles", a déclaré le nouveau président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva (Lula) à l'occasion de son discours d'investiture face au Congrès le 1er janvier 2023.

"Notre but est d’atteindre zéro déforestation en Amazonie", et "d’encourager la restauration des pâturages dégradés", a-t-il lancé devant les parlementaires. Une tache qui ne sera pas des plus simples, nombre d'entre eux soutenant toujours le prédécesseur de Lula da Silva, le très libéral (sur le plan économique, NDLR) Jair Messias Bolsonaro.

"Les tensions locales sont très fortes, et l’administration comme la recherche environnementale sont à reconstruire", a rappelé Éric Moranval, chargé de campagne forêts chez Greenpeace France, à l'agence de presse Agra.

Déjà des décrets

Dès le 2 janvier, le nouveau président a signé plusieurs décrets destinés à renforcer la protection de l'Amazonie, et notamment d'en réduire la déforestation qui a progressé de 75% en comparaison de la décennie précédente.
Lula a notamment institué une "commission interministérielle permanente pour la prévention et le contrôle de la déforestation".

En parallèle, l'ancien metallo a pris la décision de relancer le Fonds pour l'Amazonie, créé en 2008 afin de recueillir des dons destinés à des investissements dans la forêt en vue de sa préservation. Ce fonds était gelé depuis 2019 compte tenu de divergences sur la destination des fonds entre la Norvège et l'Allemagne, principaux donateurs,
et le gouvernement Bolsonaro. Ces deux pays ont manifesté leur volonté de l'abonder de nouveau.

 

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