La coopérative lamballaise Le Gouessant a repris des parts de marché en aliment
La coopérative Le Gouessant dans les Côtes d'Armor a augmenté sa production d'aliment de 4% en 2024 malgré une année compliquée.
La coopérative Le Gouessant dans les Côtes d'Armor a augmenté sa production d'aliment de 4% en 2024 malgré une année compliquée.

« La coopérative a repris des parts de marché en aliment dans un marché en décroissance », annoncent le président de la coopérative lamballaise (22) Le Gouessant, Thomas Couëpel, et son directeur général, Rémi Cristoforetti. Malgré le contexte défavorable du cours des matières premières agricoles et une année de "cauchemar" pour les moissons, 2024 reste toutefois une bonne année pour les dirigeants. C'est aussi l'année anniversaire des 60 ans de la coopérative qui a lancé son projet stratégique « Génération (s) Le Gouessant » à l'horizon 2030 réaffirmant la place de l’élevage « comme socle » du territoire breton
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Adapter les élevages avicoles
Cœur du marché de la coopérative amont, la production d’aliments a augmenté de 4,1% entre 2023 et 2024 sur un marché breton qui n’a progressé que de 0,6%. Sur un total de 813 000 t d’aliments produits, le volume d’aliment volailles s’élève à 356 000 t, 220 000 t en porcs (+ 0,4%), 199 000 t en ruminant(+10,3%), 36 000 t en aquaculture (+8 %)... Le chiffre d’affaires du groupe s’établit à 777 millions d’euros en retrait de 30 millions d’euros par rapport à 2023, conséquence du recul du prix des produits agricoles, notamment celui du porc et des céréales.
Les « relais de croissance » que sont les pôles aquaculture, nutritionnels et alimentaire grand public (avec acquisition) confortent l’activité de la coopérative à hauteur de 161 millions de chiffre d’affaires.
En 2024 également, Le Gouessant a structuré sa démarche installation-transmission avec pour slogan « Ne rentrez pas dans une case, créez la vôtre ! ». Des dispositifs d’accompagnement et d’aide à l’installation en volaille de chair, pondeuse et porc ont été votés pour 2025. "En 2025, il y aura une orientation des aides pour favoriser l'élevage en pondeuses et volailles de chair. La demande en poulets est de plus en plus importante. Par exemple dans le plat "cordon-bleu" la viande de dinde est remplacée par du poulet. Il faut adapter et transformer les élevages", confirme le président.