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Castanéiculteur : la châtaigne peut être une vraie source de revenu dans le Cantal
Vigier et fils. Sur les traces de son père Jean-Pierre, Jérémie a décidé de miser sur la culture de la châtaigne. Passionné et déterminé, il est en phase de tests pour passer à la vitesse supérieure. Récit dans l'Union du Cantal.
Vigier et fils. Sur les traces de son père Jean-Pierre, Jérémie a décidé de miser sur la culture de la châtaigne. Passionné et déterminé, il est en phase de tests pour passer à la vitesse supérieure. Récit dans l'Union du Cantal.

Comment appelle-t-on un producteur de châtaignes ? Réponse dans l’Union du Cantal : un castanéiculteur. Dans un article daté du 5 février, le journal auvergnat s’intéresse au parcours de Jérémie Vigier, agriculteur installé à Maurs dans le Cantal depuis 2014. Jérémie est le fils de Jean-Pierre, « un des pionniers à croire au renouveau de la châtaigne et du châtaignier dans le Cantal », raconte le journal. A la fin des années 80 et le début des années 90, épaulé par des conseillers agricoles,il a planté des arbres greffés, explique l’Union du Cantal. Et aujourd’hui, son fils « est convaincu que la production de châtaignes mérite de passer à une vitesse supérieure ». Son objectif est de diminuer son troupeau bovin mixte. Il pense ne garder que quelques vaches allaitantes « pour se recentrer sur le lait… et la châtaigne », précise le journal. « Pour moi, plus question de vivoter de la châtaigne. C’est une production à part entière qui prend du temps et mérite une rémunération pour les heures qu’on y passe », témoigne l’agriculteur.
Jérémie est adhérent de l’association des Castanhaïres bio. Avant de se lancer, il compte tester la faisabilité de son projet dans des tests grandeur nature. Pour assurer ses revenus, il a choisi de se lancer dans la transformation. Châtaignes pré-cuites sous vide, crème de marrons et farine de châtaigne doivent compléter les ventes saisonnières en frais ou grillées.
Pour le moment, il travaille avec un atelier en Haute-Vienne « mais la création à terme d’un atelier pour cuire les châtaignes à la ferme risque de s’avérer incontournable pour capter la plus-value », note l’Union du Cantal.
« La châtaigne pour tremplin à l’installation » - L’intégralité de l’article écrit par Renaud Saint-André est en ligne sur le site de l’Union du Cantal.