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« Je renouvelle mon parc matériel avec du neuf ou de l'occasion en fonction de mes besoins sur mon exploitation de grandes cultures dans le Maine-et-Loire »

Agriculteur en bio à Ombrée-d’Anjou, dans le Maine-et-Loire, Olivier Cosnard a fait le choix d’un parc matériel essentiellement en propriété pour pouvoir toujours intervenir au bon moment. Il n'hésite pas à se faire conseiller par des experts en agroéquipement pour raisonner ses achats entre neuf et occasion.

<em class="placeholder">Olivier Cosnard, agriculteur à Ombrée d’Anjou (49), devant une machine.</em>
Face à un gros achat de matériel qui engage la santé financière de l'exploitation, Olivier Cosnard préfère se faire conseiller par un spécialiste.
© O. Cosnard

« Étant en bio, je préfère avoir mon propre matériel, car les créneaux d’intervention sont courts, j’ai besoin de faire mes propres réglages et je veux maîtriser l’ensemble des opérations. Il m’est indispensable de pouvoir intervenir au bon moment. J’ai changé ma stratégie de renouvellement ces dernières années, notamment pour mes deux tracteurs de tête que j’achète toujours neufs. D’un remplacement tous les trois ans, je suis passé à tous les cinq ans et désormais, j’envisage d’attendre sept ans, du fait de la hausse du coût du matériel. Mon troisième tracteur, qui ne fait que 300 heures par an, est d’occasion car cela me coûte moins cher à l’heure.

Avant un achat de matériel, je réfléchis toujours en amont, par rapport à ma surface et aux coûts d’entretien probables. Je me suis dernièrement posé la question d’acheter du neuf ou de l’occasion pour le semoir que je couple à la bineuse. Sur céréales, je voulais 25 cm d’écartement et sur maïs et soja, je souhaitais passer au monograine. Avec un conseiller spécialisé, Julien Hérault, nous avons comparé le coût d’achat du matériel à son utilisation. Nous en avons déduit qu’il valait mieux acheter un semoir monograine d’occasion en 12 rangs et 50 cm d’écartement, car je n’avais pas la surface pour amortir un neuf qui coûtait plus du double. Le semoir avait déjà 10 ans lors de l’achat, mais il n’était pas dépassé quant aux options technologiques possibles.

J’ai préféré dépenser un peu d’argent dans du conseil plutôt que prendre le risque de faire une erreur sur un achat d’un montant très important. J’ai raisonné de la même façon lors de l’achat de mon épandeur à compost : j’ai choisi l’occasion car le neuf n’était pas valable économiquement comparé à mes besoins. Mon parc matériel est aujourd’hui en bon état, mon objectif est de le faire vieillir le plus longtemps. Pour cela, je porte une grande attention à son entretien. »

Exploitation bio de 220 ha de grandes cultures en blé, maïs, colza, tournesol, soja, lupin, orge de printemps, mélanges céréaliers, avec un atelier porc naisseur-engraisseur.

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