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Isère  : Coopenoix face au retournement du marché

La coopérative, leader européen de la noix, ne cache plus la fragilité du marché, bousculé par l’arrivée massive de la production chilienne.

© RFL

Lors de l’assemblée générale de Coopenoix, les nuciculteurs ont parlé d’une seule voix des dégâts causés dans les vergers par l’orage de grêle du 15 juin, et pour certains de celui du 1er juillet. La coopérative s’apprêtait à célébrer ses 90 ans : « c’est un signe de longévité », a déclaré Yves Renn, son président, rappelant aux adhérents que la coopérative est toujours là, en dépit des coups du sort et de la météo. « Elle a toujours su se redresser et elle compte sur le dynamisme de ses adhérents ». Un dynamisme nécessaire face aux marchés devenus difficiles. L’embellie des années 2010 semble marquer le pas. En 2018, le kilo de noix a été payé au producteur 2,55 euros en calibre supérieur à 28 mm, contre plus de 3 euros en 2017.

« Nous devons défendre notre AOP qui a été fortement secouée »

L’avenir de la noix de Grenoble passe immanquablement par sa qualité. « Ne donnons pas aux clients l’envie de s’approvisionner à l’importation », tance Yves Renn, face au retournement du marché. Il insiste sur les labels comme une des planches de salut de la filière. « La noix AOP, c’est notre différence par rapport aux importations, c’est un savoir-faire, une notoriété, une qualité et la proximité », a-t-il martelé. La coopérative a aussi pour objectif de passer de 1 600 à 2 500 tonnes de noix certifiées GlobalGAP, pour répondre aux exigences de la grande distribution. La certification bio est également très demandée et bien valorisée (+25 % par rapport à la noix conventionnelle).

Isabelle Doucet

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