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Gros trafic au port du Havre : nos produits agricoles s’exportent

La mondialisation rebat les cartes du commerce. En France, beaucoup d’agriculteurs la craignent, et notamment les éleveurs, depuis l’accord sur le Ceta, traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. D’autres, au contraire y voient des opportunités de marché.

Dans son émission « Enquêtes de région » diffusée le 30 novembre 2016, France 3 Normandie a analysé les différentes facettes de la mondialisation pour cette région, au travers du Port du Havre, véritable porte de la façade maritime normande, ouverture sur le monde, à deux heures de Paris. 38 % des richesses produites en Normandie sont exportées. Le rôle de ce  port est donc majeur. Les destinations sont d’abord européennes, vers les Pays-Bas, l’Allemagne, la Belgique et le Royaume-Uni, mais il est aussi le 2e partenaire commercial français vers l’Afrique, le 4e vers l’Amérique et l’Asie.

Il n’y a donc pas que des Français mécontents dans cette histoire. Le reportage présente d’ailleurs un agriculteur heureux. Olivier Louvel, producteur à Saint-Martin du Manoir en Seine-Maritime, exporte depuis 5 ans ses pommes de terre vers l’Arabie Saoudite. Chargement du jour : 27 tonnes de pommes de terre prêtes pour le grand voyage en container, qui représentent aussi quelques patates pour notre agriculteur (environ 10 000 euros pour cette livraison). A l’arrivée, des chips sur le marché de Dubaï et autres spécialités françaises très prisées à l’étranger. « Une nouvelle porte qui s’ouvre », estime Olivier Louvel, qui ne se plaint donc pas de la mondialisation. Et le légume français embarquant au port du Havre s’exporte aussi vers l’Egypte, l’Algérie, le Liban, la Turquie. La France a aussi à gagner au jeu de la compétition internationale.

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