Aller au contenu principal

Afssa
Une Direction du végétal et de l´environnement destinée à évaluer les intrants végétaux

L´évaluation des intrants végétaux sera désormais assumée par l´Afssa(1) à travers une structure spécialisée et dotée de moyens nécessaires : la Direction du végétal et de l´environnement.


L´entrée en vigueur du décret d´application de l´article 70 de la loi d´orientation agricole relatif au transfert à l´Afssa de l´évaluation des produits phytosanitaires, matières fertilisantes et supports de culture est effective depuis le 21 septembre 2006.
Ainsi, l´Afssa va intégrer dans son évaluation l´impact des produits phytopharmaceutiques, matières fertilisantes et supports de culture sur la qualité des productions végétales, l´environnement, la sécurité du consommateur et la santé des travailleurs. Elle assurera « une transversalité de l´expertise afin de couvrir l´ensemble de la chaîne alimentaire et de garantir la cohérence des évaluations ».
L´évaluation des risques, des bénéfices, la synthèse bénéfice-risque et la formulation des recommandations sur l´emploi des produits sont confiées dorénavant à l´Afssa. ©H. Garnier

Évaluation et gestion du risque séparées
Jusqu´à maintenant, le système français d´homologation des intrants (produits phytosanitaires, matières fertilisantes et supports de culture) se caractérisait par la concentration, au sein du ministère de l´Agriculture, des compétences d´évaluation des produits et d´autorisation de mise sur le marché. Selon François Gerster, chef de projet à la direction générale de l´Afssa(2), « le nouveau dispositif a pour but d´organiser une meilleure séparation de l´évaluation et de la gestion du risque et de créer les conditions de développement des moyens en expertise permettant de traiter l´ensemble des dossiers. L´Afssa aura donc la charge de l´évaluation des risques et des bénéfices mais aussi la synthèse bénéfices-risques et des propositions sur les conditions d´emploi. Dorénavant, la décision du ministre de l´Agriculture interviendra sur la base de l´avis de l´Afssa, après le cas échéant, consultation des autres administrations selon une procédure simplifiée et limitée aux dossiers relatifs aux nouvelles préparations ».
« Ainsi l´évaluation sera assumée par une structure spécialisée, dotée de moyens nécessaires » . La Direction du végétal et de l´environnement (ainsi est dénommée cette nouvelle structure dépendant de l´Afssa), basée sur le site de Maisons-Alfort, est chargée de transmettre des avis aux autorités administratives qui procèdent à la délivrance des autorisations de mise sur le marché des produits. Elle sera soumise à des délais con-traints (dix mois pour les dossiers les plus compliqués, cinq pour les plus simples). « Cette nouvelle structure va monter en puissance en fonction du travail requis » , estime François Gerster. Le nombre de postes va évoluer en fonction des demandes. L´Afssa prévoit une structure de base qui devrait fonctionner avec environ 90 personnes en équivalent temps plein (ETP). Cependant compte tenu des 5000 dossiers actuellement en cours, 60 postes supplémentaires (ETP) vont être créés pour traiter ce surplus de travail. « Cette direction devrait donc compter environ 150 postes à sa création pour se stabiliser à environ 90 une fois les dossiers en cours écoulés. »
(1) Afssa : Agence française de sécurité sanitaire des aliments.
(2) voir l´interview de François Gerster, dans la dernière lettre d´information de l´Agence française de sécurité sanitaire des aliments (juin 2006).

Les plus lus

<em class="placeholder">Alexandre Smessaert, agriculteur à Roy-Boissy dans l’Oise</em>
Semis de colza à la volée : « La technique m’a fait économiser en temps de travaux et carburant sur mon exploitation dans l'Oise, mais elle reste à améliorer »

Intéressé par les techniques innovantes, Alexandre Smessaert, agriculteur à Roy-Boissy dans l’Oise, a testé le semis de colza…

<em class="placeholder">Matthieu Kohler, agriculteur à Sélestat (67) :« Ma priorité numéro 1 avec l&#039;épandage de produits résiduaires organiques est l&#039;enrichissement de mes sols en matière ...</em>
En Alsace, « j’économise plus de 100 €/ha sur les parcelles qui reçoivent des produits résiduaires organiques »

À Sélestat, en Alsace, chez Matthieu Kohler, une trentaine d’hectares reçoit chaque année des épandages de différents produits…

<em class="placeholder">Agriculteur déchargeant un sac d&#039;engrais dans son épandeur à engrais.</em>
L’Europe valide la taxation des engrais russes jusqu'à 430 €/t en 2028

Ce 22 mai 2025, le Parlement européen a approuvé l’augmentation progressive, à partir du 1er juillet 2025, des taxes…

<em class="placeholder">Moisson des céréales. Moissonneuses-batteuses Claas dans une parcelle d&#039;orge dans la plaine céréalière de la Marne. chantier de récolte des orges avec des rendements ...</em>
Moisson 2025 : quels impacts du pic de chaleur actuel sur les céréales à paille ?

Des températures qui dépassent les 30 degrés, une absence de pluies depuis plusieurs semaines…, des inquiétudes pointent dans…

<em class="placeholder">Jérôme Noirez, agriculteur et gérant au sein de la SEP Poinsirez à Arraincourt, en Moselle, pratique l’agriculture de conservation des sols</em>
En Moselle, « nous gérons le couvert d’interculture courte entre deux céréales comme une culture à part entière »

Jérôme Noirez, gérant au sein de la SEP Poinsirez à Arraincourt, en Moselle, pratique l’agriculture de conservation des sols.…

<em class="placeholder">Parcelle de blé tendre dans le nord de la France.</em>
Sécheresse dans la moitié Nord : les cultures d'hiver ont besoin de pluies pour atteindre des rendements « dans la moyenne »

Peu de maladies, des cultures d’hiver globalement belles, les récoltes s’annoncent dans la moyenne. Peut-être le temps…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures