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Quatre méthodes pour inoculer son soja

L'enrobage des semences, l'apport de micro-granulés, l'inoculation liquide ou plus récemment la pré-inoculation constituent les principales méthodes d'inoculation du soja.

Un bon contact entre les semences et la terre au moment du semis favorisera la nodulation.
© C.Gloria
L'enrobage des semences juste avant le semis, voilà plus ancienne des méthodes d'inoculation du soja. Les bactéries sont incorporées dans de la tourbe : 400 grammes, à diluer dans un litre d’eau. Cette mixture est ensuite mélangée à la semence jusqu’à obtenir une couverture homogène de celle-ci. Un objectif pas toujours simple à atteindre.
 
Des micro-granulés peuvent être mélangés aux semences. Ils sont ensuite déposés au sol avec la semence de soja, dans la ligne de semis. Pour ce faire, l’agriculteur doit être équipé d’un micro-granulateur.
 
L’inoculation liquide, apparue au début des années 90, se fait directement sur les graines grâce à l’utilisation de « liquides adhésifs ». Cette technique, plus souple d’utilisation, sécurise l’opération. Il n’y a, par ailleurs, plus de contrainte de temps entre inoculation et semis.
 
La pré-inoculation, commercialisée depuis 2009 au Canada, est testée en France depuis deux à trois ans. Cette technique génère plus de souplesse d’utilisation pour l’agriculteur car le délai entre la préparation et le semis est bien plus grand : jusqu’à 90 jours, sans perte d’efficacité. La plupart des semences sont désormais disponibles avec une version pré-inoculée. Les produits de pré-inoculation sont également disponibles pour l’agriculteur afin qu’il réalise son mélange en avance à la ferme.

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