Aller au contenu principal

Photovoltaïque agricole : Des panneaux pour valoriser mes bâtiments

Franck Descamps exploite 300 hectares de grandes cultures à Landepereuse (Eure) et installe 1 000 m2 de panneaux sur des bâtiments existants. L’occasion pour lui de les réhabiliter et d’en faire une source de revenus.

Franck Descamps et son épouse Isabelle. « J’ai opté pourde l’autoconsommation avec vente du surplus. »
Franck Descamps et son épouse Isabelle. « J’ai opté pourde l’autoconsommation avec vente du surplus. »
© C. Baudart

« J’ai des anciens bâtiments d’élevage, montés il y a plus de 50 ans et vides depuis l’an dernier. J’ai fait le choix de les rénover et de les valoriser en y mettant des panneaux photovoltaïques. Ce projet totalise 1 000 m2 de panneaux sur trois bâtiments, pour une puissance de 200 kWc. Ils seront raccordés à des onduleurs placés dans un seul local technique.

Avant le nouvel arrêté d’octobre 2021, réaliser un tel projet était très compliqué voire impossible. Les panneaux seront installés en décembre prochain et l’installation devrait être opérationnelle en mars 2023. Auparavant, je fais déposer la couverture en fibrociment, que je remplace par des tôles en bacs aciers, et je renforce la charpente. Le coût d’installation des panneaux s’élève à 175 000 euros, auxquels s’ajoutent 100 000 euros de travaux. L’ensemble s’autofinancera sur 12 ans avec la vente d’électricité et les économies sur mes factures d’électricité.

Au-delà de cette date, ce sera un vrai complément de revenu. J’ai opté pour de l’autoconsommation avec vente du surplus, ce qui va me permettre d’alimenter mes pompes d’irrigation, dont la consommation électrique atteint 67 MWh annuels. J’ai 38 hectares de vergers. Ma facture d’électricité va diminuer et avec la hausse actuelle des prix de l’énergie, l’économie ne fera que s’accentuer. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Berthold Kress, maïsiculteur à Bourideys, en Gironde, devant son outil combiné.</em>
Ravageurs du maïs : « J’ai créé un outil qui fend les pieds de maïs pour éliminer pyrale et sésamie sur mon exploitation en Gironde »

Berthold Kress est maïsiculteur à Bourideys en Gironde. Pour gérer le maximum de larves de pyrale et sésamie après la récolte…

calculatrice
Indice des fermages 2025 en hausse de 0,42% : calculer son nouveau montant de fermage

L’indice des fermages 2025-2026 est annoncé à 123,06 soit une augmentation de 0,42 %, par rapport à 2024-2025. Comment l’…

<em class="placeholder">Maxime Duchène, agriculteur dans l&#039;Oise à Choisy-la-Victoire</em>
Rotation des cultures : « Sur mon exploitation dans l’Oise, je privilégie le rendement de la betterave tout en obtenant de bonnes performances pour la céréale suivante »

Maxime Duchène cultive 100 ha de betterave dans l’Oise. Il n’hésite pas à repousser au maximum l’arrachage de ses…

<em class="placeholder">Jean-Luc Marraud, agriculteur à Chantillac en Charente.</em>
« L’assolement en commun nous a permis de maintenir des grandes cultures sur nos exploitations des deux Charentes »

Jean-Luc Marraud est agriculteur et membre de la SEP Alliance du Sud, qui regroupe des soles de grandes cultures en…

<em class="placeholder">Hélène et Martin Gosse de Gorre, agriculteurs à Ostreville (62),&quot;Deux ans après semis de trèfle blanc, nous constatons l’absence de développement d’adventices ...</em>
Entretien des haies : « Dans le Pas-de-Calais, nous avons semé du trèfle blanc en bande enherbée pour empêcher les adventices de se développer »

Agriculteurs à Ostreville (Pas-de-Calais), Hélène et Martin Gosse de Gorre gèrent plusieurs kilomètre de haies sur leur…

<em class="placeholder">Jachère spontanée.</em>
Jachère 2025 : la surface la plus haute de la décennie à 511 000 ha
La surface mise en jachère en 2025 est la plus importante de ces dix dernières années en France malgré la suppression de leur…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures