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Lissage du revenu : « Nous allons utiliser la DEP pour la troisième année consécutive »

Fabrice Richalet, agriculteur à Nançois-le-Grand, dans la Meuse, va utiliser la déduction pour épargne de précaution pour la troisième fois. Une façon de se préparer à un retournement de situation économique qu’il juge probable à échéance dix ans.

Fabrice Richalet est agriculteur à Nançois-le-Grand, dans la Meuse.
Fabrice Richalet est agriculteur à Nançois-le-Grand, dans la Meuse.
© F. Richalet

« Je suis installé en Gaec avec cinq associés sur 479 ha en polyculture élevage. Pour la troisième année consécutive, nous allons utiliser la DEP pour lisser les revenus et maîtriser la hausse de nos prélèvements fiscaux et sociaux. En 2020 et 2021, nous avons déduit deux fois 30 000 euros et placer 100 % des sommes sur le compte DEP. Après les bons résultats de 2022, nous allons certainement pratiquer une déduction de 50 000 euros après la clôture de l’exercice au 31 décembre.

Le conseiller en gestion appelle à une certaine prudence mais je ne suis pas inquiet. Que ce soit du côté des aléas climatiques ou du retournement de conjoncture, c’est quasiment certain qu’il y aura un crash à un moment donné dans les dix ans à venir. Il sera alors temps de réintégrer les sommes. À ce jour, nous n’avons pas recours à l’assurance récolte, un dispositif tel que la DEP est donc indispensable pour sécuriser notre structure. De plus, elle nous permet à l’instant T d’améliorer la trésorerie et la compétitivité de l’exploitation. C’est avantageux dans un contexte d’augmentation du coût des intrants. »

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